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« — Bonjour, Arthur. |
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« — Bonjour, Arthur. — Bonjour, Enguerrand. |
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« — Bonjour, Arthur. — Bonjour, Enguerrand. — Ma parole, |
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Je suis bien enchanté de te voir. Le temps vole, |
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Et lorsque par hasard on se trouve affairé, |
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De ses meilleurs amis on reste séparé. |
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Qu'es-tu donc devenu depuis ce bal splendide |
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Où près de la fashion je te servis de guide ? |
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Que fais-tu ? |
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Que fais-tu ? — Je m'amuse et je file un roman. |
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— Est-ce avec la comtesse ? |
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— Est-ce avec la comtesse ? — Oui, mon cher. |
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— Est-ce avec la comtesse ? — Oui, mon cher. — C'est charmant. |
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Au reste, j'ai prévu ta passion profonde. |
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Ce choix est excellent… Une femme du monde |
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Jeune, riche, jolie. |
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Jeune, riche, jolie. — Entrons chez Tortoni. |
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— Mais avant, dis-moi donc, le roman est fini ? |
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— Entrons, tu sauras tout. D'oreilles indiscrètes |
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Nous sommes entourés ; les affaires secrètes |
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Ne peuvent se conter en plein boulevard. |
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Ne peuvent se conter en plein boulevard. — Oui. |
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J'approuve ta prudence. |
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J'approuve ta prudence. — Il en faut aujourd'hui ; |
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Car le vieux général est très-jaloux. |
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Car le vieux général est très-jaloux. — Ah ! diable ! » |
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Lorsqu'ils furent tous deux assis près d'une table |
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Avec un fin dîner qu'on avait apporté, |
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Arthur, ouvrant son cœur en pleine liberté, |
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S'écria : « — Que d'assauts coûte une citadelle ! |
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J'en ai dû livrer plus pour me faire aimer d'elle. |
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C'était très-difficile ; une femme jamais |
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Ne veut se rendre. On doit la conquérir. — Eh ! mais, |
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La conquête à présent me semble terminée : |
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Du laurier triomphal ta tête est couronnée. |
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Ah ça, de quels moyens as-tu risqué l'emploi ? |
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— J'ai parlé sentiment ; rien de meilleur, je croi ; |
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J'ai soupiré, pleuré ; le langage des larmes |
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Sur les cœurs féminins aura toujours des charmes ; |
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On ne résiste pas aux vœux d'un suppliant. |
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Je doute qu'on se fasse accueillir en riant ; |
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Tandis que la douleur, moyen neuf bien qu'antique, |
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Rencontre promptement la fibre sympathique. |
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— Vraiment, je me croyais très-fort ; en t'écoutant |
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Je me place moi-même au rang de débutant. » |
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Un sourire d'orgueil anima le visage |
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Du baron. |
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Du baron. « — Mon très-cher, si j'ai mis en usage |
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Mille moyens adroits, si la place a cédé, |
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C'est qu'à vaincre, d'abord, j'étais bien décidé. |
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Comme le Tentateur qui trompa l'esprit d'Ève, |
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J'ai donné vingt assauts, sans un moment de trêve. |
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Rien ne m'a rebuté, les froideurs, les refus ; |
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Si peu qu'on m'accordât, je sollicitais plus. |
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D'autres eussent laissé la tâche inachevée : |
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Mais on peut bien franchir une route entravée |
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Quand on ne sent au cœur ni trouble ni remords. |
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Le monde, vois-tu bien, appartient aux plus forts. |
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Laissons à l'ancien temps la crainte, les scrupules ; |
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Les vertus d'autrefois sont choses ridicules… |
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L'important, c'est d'avoir un masque gracieux. |
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On n'a plus aujourd'hui que la pudeur des yeux. |
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J'admire ton regard et ta mine effarée ; |
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Dis, ne sommes-nous pas la jeunesse dorée, |
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Gentils hommes de nom, la plupart sans argent ? |
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Mais avec de l'audace on n'est pas indigent ; |
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Et qui sait se pousser, payer de sa personne, |
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Profite des hasards que son aplomb lui donne. |
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Jouir ! jeter de l'or sur la table de jeu, |
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Se montrer à cheval, aller au bal, — morbleu ! |
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C'est la vie !… Et j'ajoute, aux bras de vingt lorettes |
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Rire du sentiment et des beautés discrètes ! |
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Nous, nobles, autrefois tout nous appartenait : |
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Mais ce siècle nous a laissé le lansquenet. |
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Si la carte nous offre une chance mauvaise, |
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L'amour, plus complaisant, nous remet à notre aise. |
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— Ainsi, de la comtesse Arthur est adoré ? |
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— Ce mot me semble fort… Je suis son préféré. |
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— Votre union n'a pas rencontré de nuage ? |
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— Jusqu'ici nous faisons un ravissant ménage. |
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Je n'ai qu'un seul ennui. |
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Je n'ai qu'un seul ennui. — Cela m'étonnait bien |
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Qu'à travers ton bonheur il ne s'élevât rien. |
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Il n'est pas de chemin sans pierres, sans obstacle. |
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Combien de rivaux ? |
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Combien de rivaux ? — Un. |
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Combien de rivaux ? — Un. — Un seul ! c'est un miracle. |
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— Quand je dis un rival, je lui fais trop d'honneur. |
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C'est un homme commun, sans tournure, un censeur ; |
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Suppôt du général pour surveiller sa femme ; |
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Un ami de Monsieur, qui gourmande Madame. |
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— Bah ! d'où prend-il ce droit ? |
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— Bah ! d'où prend-il ce droit ? — Il est dans la maison |
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Chez lui, comme un geôlier au sein d'une prison. |
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Son humeur sert de règle ; il approuve ou condamne ; |
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Qui le contredirait paraîtrait un profane : |
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Car dès qu'il a donné son avis doctoral, |
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On lit l'obéissance aux yeux du général. |
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— Mais c'est un vrai fâcheux. |
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— Mais c'est un vrai fâcheux. — Il fatigue Amélie. |
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— Ne peut-on l'éloigner d'une façon polie ; |
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Lui faire conseiller un voyage lointain |
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Pour sa santé… Que sais-je ? |
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Pour sa santé… Que sais-je ? — Oh ! c'est fort incertain |
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Comme le limaçon qui tient à sa coquille, |
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Notre homme dans l'hôtel s'est fait une famille. |
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— Il faut qu'il déguerpisse. |
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— Il faut qu'il déguerpisse. — Il le faut, j'en conviens ; |
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Mais en vain jusqu'ici j'en cherche les moyens. |
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— Anime centre lui l'esprit de la comtesse. |
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— De sa moralité, de sa délicatesse |
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Tout le monde est épris ; le noircir, même un peu, |
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Serait presque impossible. |
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Serait presque impossible. — Eh ! pour toi c'est un jeu. |
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Te voilà maître ; il faut en tirer avantage ; |
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Ne laisse donc personne arriver en partage. |
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— Va, je connais le prix de ce bien, Enguerrand, |
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Et saurai le garder en digne conquérant. |
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A propos, sois discret. |
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A propos, sois discret. — Moi ! tu me fais injure. |
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Compte sur mon silence et mon honneur ; je jure… |
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— Non, non, c'est inutile, et je me fie à toi. |
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— De tes succès, Arthur, désormais instruis-moi. |
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— Ah ! dis donc, dans un mois je pars pour Vallombreuse. |
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— Ta campagne sans doute ? |
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— Ta campagne sans doute ? — Une retraite heureuse, |
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Séjour délicieux où, toute la saison, |
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Aux frais du général je tiendrai garnison. |
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Je viendrai quelquefois revoir mes camarades, |
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Et ne t'oublîrai pas. » |
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Et ne t'oublîrai pas. » Après quelques rasades, |
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Nos deux grecs, se tenant en frères sous le bras, |
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Sortirent en fumant un bon panetelas. |
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