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Cinq heures du matin. Au rendez-vous fidèle |
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— Car un mot suffisait pour enflammer son zèle |
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— Paul Firmin côtoyait la rive de l'étang : |
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Charmante promenade où, tout en méditant, |
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Il pouvait évoquer, selon sa fantaisie, |
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Tantôt l'être adoré, tantôt la poésie. |
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Il marchait lentement, le front baissé, distrait. |
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Le sable du sentier sous sa botte craquait. |
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Les saules agitaient leur longue chevelure |
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Sous le vent printanier qui rend un doux murmure. |
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Et les fleurs exhalaient, au soleil matinal |
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Qui séchait leur corolle, un parfum virginal. |
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Le jeune homme pensait, lorsqu'il vit Amélie |
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Arriver lentement sous sa mélancolie. |
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Elle dit aussitôt : |
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Elle dit aussitôt : « — Monsieur, je viens ici |
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Pour vous ; car j'ai compté sur votre honneur. |
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Pour vous ; car j'ai compté sur votre honneur. — Merci. |
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Vous avez eu raison ; et plût au ciel, Madame, |
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Que vous m'eussiez admis à lire dans votre âme. |
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Ce front si pur jadis aurait moins de pâleur ; |
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Vous ne porteriez pas le poids de la douleur. |
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— Firmin, vous savez donc… ? |
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— Firmin, vous savez donc… ? — J'ai deviné d'avance. |
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Vous avez un secret… L'amitié vous devance |
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Quand vous venez à moi pour me le confier. |
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Ne prenez pas le soin de vous justifier, |
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Dit-il, en la voyant rougir, toute confuse. |
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Dans vos tristes erreurs ma raison vous excuse. |
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Je l'ai connu par vous ce tourment de l'amour : |
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Chacun de nous lui paie un tribut à son tour. |
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— Qu'ai-je entendu ! Firmin, oh ! m'auriez-vous aimée ! |
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— Oui, mais ma passion demeura renfermée ; |
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Et si je vous l'apprends, c'est afin d'ajouter, |
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Madame, que sur moi vous pouvez bien compter. » |
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Émue, elle pressa les deux mains du poëte. |
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Il attendait l'aveu… Mais elle était muette ; |
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Et son secret fatal que ses yeux révélaient |
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Ne pouvait plus franchir ses lèvres qui tremblaient. |
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Firmin eut pitié d'elle, et dit : |
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Firmin eut pitié d'elle, et dit : « — Par artifice |
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Un homme s'est saisi de votre cœur novice. |
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Il a fort bien joué son rôle ; suborneur |
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Qui vous cachait l'abîme où tombait votre honneur. |
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Vous avez plaint d'abord et puis aimé cet homme. |
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— Mon Dieu ! Firmin !… |
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— Mon Dieu ! Firmin !… — Est-il besoin que je le nomme ? |
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Je savais sa pensée, et j'en avais frémi. |
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Que faire ? Vous eussiez repoussé votre ami ; |
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Ou bien, si par hasard j'avais pu vous apprendre |
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Le danger, j'eusse été pour vous tel que Cassandre, |
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Cet oracle fâcheux que chacun repoussait |
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Quand le sombre avenir par sa voix menaçait. |
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Avouez tout, Madame : il vous trahit sans doute. |
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Parlez, ne craignez rien ; le ciel seul nous écoute. |
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— Oh ! c'est affreux !… Avoir tout donné, tout perdu |
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Pour un lâche imposteur… Cela m'était bien dû. |
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J'ai forfait aux serments, à mes devoirs de femme ; |
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J'en suis punie. Et vous, pauvre Firmin… |
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J'en suis punie. Et vous, pauvre Firmin… — Madame, |
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Je suis le moins à plaindre ; et cependant l'enfer |
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Est, je crois, préférable à ce que j'ai souffert. |
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D'un regard désolé je suivais votre chute ; |
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Contre vous, contre moi je soutenais la lutte… |
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Si vous m'eussiez donné votre amour, j'eusse fui ; |
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J'eusse fermé les yeux lorsque le ciel eût lui. |
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Non, je ne voulais pas de ce trésor immense |
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Tout sage que j'étais, je gardais ma démence. |
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Devant l'indigne Arthur un sentiment jaloux, |
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Quand je rêvais l'exil, me rapprochait de vous. |
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J'ai bien souffert ! vingt fois de mon secret farouche |
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Le mot mystérieux s'est posé sur ma bouche ; |
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Et quand j'allais parler, un mouvement d'effroi |
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— J'ajouterai : d'honneur — se réveillait en moi. |
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Je me disais : Non, non, tout aveu serait lâche ; |
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Mon lot est de veiller, de veiller sans relâche, |
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De garantir le nom, le bonheur d'un vieillard. |
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Hélas ! mon œuvre est vaine, et j'ai parlé trop tard ; |
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Je n'ai rien empêché, mon âme est asservie, |
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Et sans vous garantir j'ai gêné votre vie. |
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— Quoi ! vous m'aimiez ainsi, triste et silencieux !… |
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Ah ! que ne peut-on lire un secret dans les yeux ! |
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Je serais digne encor de moi-même et du comte ; |
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J'eusse été votre sœur sans remords et sans honte. |
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— Oh ! s'écria Firmin, le regard inspiré, |
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Je ne suis plus à plaindre, et tout est réparé ; |
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Car vous avez compris ma souffrance, Madame ; |
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Votre pitié — ce baume — est entrée en mon âme |
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Oui, j'eusse été pour vous un frère dévoué… |
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Qu'ai-je dit ! je l'étais, je le suis. — Ce roué, |
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Cet Arthur a jeté dans nos jours le désordre : |
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Serpent qu'on réchauffait et qui songeait à mordre. |
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C'était par le respect, par l'adoration |
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Que j'eusse témoigné de mon affection. |
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Vous voir et vous servir, me rendre nécessaire, |
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Être plus qu'un amant, — être un ami sincère, |
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— Vous consacrer mes soins jusqu'au dernier instant, |
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C'était mon vœu ; pour vous je serais mort content ! |
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Mais vous vous détournez… vous êtes bien rêveuse ! |
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— Je suis, Firmin, je suis, hélas ! bien malheureuse. |
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— Oh ! vous l'aimez toujours, lui qui put vous trahir ! |
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— L'aimé-je ?… je ne sais… Je voudrais le haïr, |
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— La haine dans l'amour, quel contre-sens étrange ! |
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— Je rêve à l'avenir, dans l'espoir qu'il me venge. » |
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Firmin resta muet, tout bas épouvanté |
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De ce bizarre aveu par la douleur dicté. |
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La comtesse sentit qu'invoquer sa défense |
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C'était faire à Firmin une nouvelle offense ; |
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Elle pencha la tête et se mit à pleurer… |
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Et lui, de ces beaux pleurs il semblait s'enivrer ; |
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Car jamais Amélie, en ses jours de conquête, |
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Quand l'éclat du plaisir lui montait à la tête, |
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N'avait eu plus d'attraits qu'en ce moment de deuil |
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Où son cœur succombait sous l'amour et l'orgueil. |
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— « Vous ne savez pas tout !… le lâche qui m'outrage |
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A de mon déshonneur gardé le témoignage. |
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— Comment ? |
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— Comment ? — Il a de moi des lettres… |
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— Comment ? — Il a de moi des lettres… — O mon Dieu ! |
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— Je voulais les reprendre ; Arthur s'est fait un jeu |
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De ma prière. |
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De ma prière. — Ainsi, vos lettres ?… |
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De ma prière. — Ainsi, vos lettres ?… — Il les garde. |
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— Il les rendra, Madame. |
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— Il les rendra, Madame. — O Firmin, prenez garde. |
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Soyez prudent. |
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Soyez prudent. — Eh quoi ! trembleriez-vous pour lui ! |
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— Pour vous, le seul ami qui me reste aujourd'hui. |
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Faut-il que votre zèle au danger vous expose ! |
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— Il n'est pas de danger dans une bonne cause. |
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Je soutiens une femme… |
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Je soutiens une femme… — Elle est coupable. |
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Je soutiens une femme… — Elle est coupable. — Eh bien ! |
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Le Christ a pardonné… je pardonne en chrétien. |
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Je ne vois plus la faute, et je vois la faiblesse. |
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A moi vos intérêts. Souffrez que je vous laisse… |
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J'ai hâte de partir. Oh ! puisse le passé |
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Comme votre secret un jour être effacé. |
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— Employez la douceur. |
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— Employez la douceur. — Pas d'égards pour un traître |
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Qui fut aimé de vous et put vous méconnaître ! |
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— Un dernier mot, de grâce ; ayez surtout bien soin… » |
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Paul ne répondit pas, il était déjà loin. |
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