V |
A MES SŒURS |
A MA SŒUR SUZANNE |
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Mieux que tous ses enfants qui l'entouraient en foule |
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Te souvenant encor de la chaleur de L'œuf, |
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Tu savais la soigner, ma sœur, ta vieille poule, |
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Comme un petit poussin tout neuf |
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Pour elle, c'était toi la mère de famille. |
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Tu dorlotais ses maux tendrement, tendrement, |
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Et tu n'aimais pas plus ton fils et tes deux filles |
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Que notre fragile maman |
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N'est-ce pas, maintenant qu'ils nous l'ont emmenée, |
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Maintenant qu'ils ont mis en terre son cercueil, |
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N'est-ce pas que tu crois, dans ton cœur en grand deuil, |
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Avoir perdu ta fille aînée ? |
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