III |
LE SPHINX |
A LA DÉSSE MAUT |
A TÊTES DE CHAT |
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Devant toi, sombre Maut, elles défileront, |
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Elles ont défilé, les modernes passantes. |
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Vers tes prunelles d'ombre aujourd'hui renaissantes, |
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Vois comme avec ferveur elles lèvent le front ! |
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Bien des yeux vers ton corps iront comme un affront. |
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Mais s'il se peut encor, Déesse, que tu sentes, |
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Réponds, à celles-là qui sont phosphorescentes, |
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Par un surnaturel, formidable ronron. |
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Dis-leur : « O vous, mes sœurs je suis la chatte-femme. |
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Je possède, de par ma tête, plus qu'une âme, |
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Reconnaissez en moi votre animalité. |
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« Adorez-moi ! Je suis l'instinct et son mystère. |
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Je suis l'amour, le charme et la fatalité, |
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Tant qu'il demeurera des femmes sur la terre« . |
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