DE FRANCE |
ROCKING CHAIR |
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Balance-toi dans ton fauteuil, ô jeune femme ! |
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Laisse planer sur toi le tendre soir venu. |
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Oublie un peu ta vie, et repose ton âme |
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A regarder bouger devant toi ton pied nu. |
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Il fait bon ne songer à rien quand la nuit tombe. |
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Pour ce soir seulement, ce soir presque d’été. |
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Que ton sauvage cœur soit comme une colombe. |
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Laisse pencher ton front étroitement natté. |
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Tu n’es rien qu’une enfant pieds nus qui se balance. |
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Cligne tes yeux, ferme ton cœur ; et n’entends pas |
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Le cri monté vers toi, plus fort que le silence. |
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De ceux qui t’aiment trop et que tu n’aimes pas. |
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