POÈMES TERRESTRES |
CINQUIÈME DÉCEMBRALE |
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Le ciel mouvementé s'échevèle et s'enfuit |
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Sur le coin d'une lune amoindrie et sournoise ; |
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Les arbres dans le vent semblent se chercher noise : |
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Je cours. Ma bouche boit et mange de la nuit. |
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Un marronnier retient ce ciel fou qu'il écorche |
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De tous ses bras crochus et ruisselants d'hiver : |
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Il fait clair ! Il fait noir ! Il fait noir ! Il fait clair ! |
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Mon âme dans la nuit brûle comme une torche… |
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