CHAPITRE II |
Honfleur |
Chaise longue |
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Je ne sais si je dors, mais je sais que je rêve. |
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Ma ville est à mes pieds, et l'estuaire bleu. |
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D'ici, rien n'a changé. Je me retrouve un peu |
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Dans mon enfance longue et ma jeunesse brève. |
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D'ici, je n'entends pas bourdonner les moteurs |
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Dans les barques, non plus les nouvelles musiques |
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Dans les maisons en proie aux jouets mécaniques. |
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Je n'entends que la cloche, ou crier les vapeurs. |
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Je ne descendrai plus dans ma ville, investie |
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Par l'esprit d'aujourd'hui brutal et décevant. |
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Je resterai chez moi, douloureux ci-devant, |
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Dans l'odeur du passé, pas encore partie. |
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