Métrique en Ligne
DLR_10/DLR920
Lucie DELARUE-MARDRUS
MORT ET PRINTEMPS
1932
FATALITÉ
Je ne pleurerai plus ma peine 8
Car nul ne peut la consoler. 8
Elle est mystérieuse et vaine, 8
Et personne n'en a la clé. 8
5 C'est cette peine des poètes 8
Que connaissent certains d'entre eux, 8
Pour laquelle on n'est jamais deux, 8
Et qu'on aime comme des fêtes. 8
Je la garderai dans mon cœur 8
10 Avec ses encombrantes ailes 8
Comme, fatale, la couleur 8
Inchangeable de mes prunelles. 8
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