LOUISE DE LA VALLIÈRE |
À GENOUX |
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Comme ils s'aiment là-bas ! Mon père, qu'elle est belle ! |
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Pardon… rendez à Dieu ce cœur lâche et rebelle : |
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Dieu seul peut me guérir de cet immense amour |
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Qui fut pour moi le monde, et la vie, et le jour ; |
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Dieu seul peut me cacher ces fronts pleins de lumières |
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Qui viennent m'éblouir jusque dans mes prières ; |
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Oui, jusqu'aux pieds du Christ imploré tant de fois, |
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Jusque dans vos regards, mon père, je les vois. |
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Un cloître, s'il vous plaît, sur ces ombres heureuses ! |
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Un cloître n'aura pas des nuits plus ténébreuses, |
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Plus tristes que les nuits où j'ai tant, tant souffert ! |
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Venez, je n'ai plus peur, j'ai passé par l'enfer. |
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SON FIANCÉ,qu'elle ne reconnaît pas sous l'habit religieux
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Dieu ! pesez de nos maux l'étrange ressemblance ; |
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Alors, vers le plus faible inclinez la balance : |
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L'homme qu'elle a brisé la plaint et la défend ; |
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Elle, c'est une femme avec un cœur d'enfant ! |
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