JE NE CROIS PLUS |
Fuir est aussi la mort !
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M. H. de Latouche. |
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Allez, pensers d’amour, vers de nouvelles âmes, |
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Comme autour d’un flambeau, voltiger et mourir ; |
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Papillons immortels, vivez à d’autres flammes ; |
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Tout le feu de mon cœur ne peut plus vous nourrir. |
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Ma trame était trop faible, et, déjà consumée, |
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Elle résiste à peine au poids de quelques jours ; |
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En vain de votre dieu je suis encore aimée, |
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En vain ! je ne crois plus que l’on aime toujours ! |
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En vain pour arrêter votre riant cortège, |
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Éphémères, sur vous il jette ses réseaux ; |
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La Parque est diligente ; et bien qu’il me protège, |
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Je sens près de mon cœur la pointe des ciseaux ! |
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