POÉSIES INÉDITES MÉLANGES |
L’ABSENCE |
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Quand je me sens mourir du poids de ma pensée, |
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Quand sur moi tout mon sort rassemble sa rigueur, |
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D’un courage inutile affranchie et lassée, |
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Je me sauve avec toi dans le fond de mon cœur ! |
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Tu grondes ma tristesse, et, triste de mes larmes, |
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De tes plus doux accents tu me redis les charmes ; |
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J’espère !… car ta voix, plus forte que mon sort, |
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De mes chagrins profonds triomphe sans effort. |
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Je ne sais ; mais je crois qu’à tes regrets rendue, |
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Dans ces seuls entretiens tu m’as tout entendue. |
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Tu ne dis pas : « Ce soir ! » Tu ne dis pas : « Demain ! » |
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Non, mais tu dis : « Toujours ! » en pleurant sur ma main. |
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