ROMANCES |
LA JALOUSIE |
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Qu’as-tu fait d’un aveu doux à ton espérance ? |
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Mes pleurs, qu’en as-tu fait ? ton bonheur d’un moment. |
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Les secrets de mon âme ont aigri ta souffrance, |
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Et, pour y croire enfin, tu voulus un serment. |
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Le serment est livré : tu ne crois pas encore, |
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Tu doutes des parfums en respirant les fleurs ; |
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Tu voudrais ajouter des rayons à l’aurore, |
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Au soleil des flambeaux, à l’iris des couleurs. |
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Incrédule, inquiète, ingrate jalousie ! |
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Amour, aveugle amour qui méconnaît l’amour ! |
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Qui regarde un ciel pur, et demande le jour ; |
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Oh ! que je… que je t’aime, aimable frénésie ! |
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