LXXIX |
A Léon Vérane.
|
|
Non, ce n'est pas cela que tu avais rêvé |
12 |
|
Et le soir quand tu vas t'attabler au café |
12 |
|
Pour lire le Divan, la Phalange ou les Marges
|
12 |
|
Tu songes aux voiliers qui glissent sur les larges |
12 |
5 |
Atlantiques, en plein azur, vers les îlots |
12 |
|
Candides, nénuphars que balancent les flots. |
12 |
|
Les buveurs braillent. Tu es seul. Tu lis. Tu coupes |
12 |
|
Les pages. Tu es seul dans le bruit des soucoupes ; |
12 |
|
Et ces gens dont le cœur ne reflète aucun ciel |
12 |
10 |
Ignorent Gaudion, Royère et Duhamel. |
12 |
|
Tu es seul et sous tes sourires tu sanglotes, |
12 |
|
Rose triste au milieu d'un bouquet d'échalotes. |
12 |
|