LA FRANCE NE MEURT PAS !! |
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Les verrons-nous enfin, ces Barbares du Nord, |
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Vils esclaves maudits d'un Roi plus vil encor ? |
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Les verrons-nous enfin ces conquérants sans gloire, |
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Qui dans le nombre seul ont trouvé la victoire ? |
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Potentat plein d'orgueil, ministre sans pudeur, |
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Guerriers dont le grand jour excite la frayeur, |
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Qui combattez la nuit, rampant dans les broussailles, |
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Ou le matin, blottis derrière vos murailles, |
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Montrez-vous au soleil ! face à face, un contre un ! |
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Un contre un ? c'est trop peu, car nous avons chacun |
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Des frères à venger. Sortez de vos repaires ; |
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Affrontez le danger, despotes sanguinaires ; |
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LA POPULACE est prête, elle attend le combat ! |
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Paris n'est pas encor le peuple qu'on abat |
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En lui criant famine ; il sait prendre les armes |
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Pour sauver son honneur, et s'il verse des larmes, |
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S'il pleure un fils aimé par la mort ennobli, |
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Qu'importe sa douleur, il n'est point affaibli. |
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Il a dans son histoire une page sublime |
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Qu'il n'a pas oubliée ; et si parfois l'abîme |
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Entr'ouvert à ses pieds doit l'engloutir bientôt, |
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Il ne cédera pas, il périra plutôt. |
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Alors, Prince insensé, dans la Ville aux cent portes, |
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Tu ferais chevaucher tes vaillantes cohortes ; |
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Tu foulerais aux pieds nos souvenirs pieux ; |
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Tu serais Maître et Roi, presque l'égal des dieux ! |
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Cela ne sera pas, cela ne doit pas être ! |
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Après Paris, vieillard, il te faudrait peut-être |
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Nos ports et nos cités ? La France entière encor, |
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Pour mettre un terme enfin à ton beau rêve d'or ! |
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Aux ARMES, CITOYENS ! donnons tous notre vie, |
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Mais de ce joug sanglant délivrons la patrie ; |
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Frères, levons-nous tous, le moment a sonné. |
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Il faut vaincre, et montrer au vieux monde étonné |
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Qu'un Peuple libre est fort, et que ses destinées |
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Dépendent de lui-même, et non de vingt années |
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D'un règne avilissant. Sentons battre nos cœurs ! |
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Sus aux soldats heureux qui parlent en vainqueurs ! |
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Sus à ce roi débile, oublié de la Parque ! |
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A ce grand chancelier, digne de son monarque ! |
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A ces hommes sans honte, à ces princes sans foi, |
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Qui croient briser la France en nous dictant leur loi ! |
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Ils semblent de nos faits n'avoir plus la mémoire : |
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LA FRANCE NE MEURT PAS ! qu'ils consultent l'histoire. |
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Ils y verront écrits, gravés par le burin, |
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Pour s'immortaliser sur des tables d'airain : |
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Dix siècles de grandeurs, de succès et de luttes ; |
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Ils verront un grand Peuple, écrasé dans ses chutes, |
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Se relever toujours et toujours triompher ; |
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Ils verront ce Paris, qu'ils voudraient posséder, |
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Résister aux Normands, les chasser et les vaincre. |
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Qu'ils lisent jusqu'au bout, s'ils veulent se convaincre ; |
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Ils souriront peut-être aux portraits de ces rois, |
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Despotes fainéants, qui nous donnaient des lois. |
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Plus tard n'avons-nous pas, sous un règne plus sage, |
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Affranchi la commune, aboli l'esclavage ? |
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N'avons-nous pas enfin brisé le joug puissant |
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Des princes féodaux qui pillaient le passant ? |
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Lisez, lisez toujours, ô fils de Germanie ; |
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Oui, vous verrez encor notre chère patrie, |
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Livrée aux factieux, subir l'invasion |
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Des cruels chevaliers de la fière Albion ; |
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Mais, le Seigneur veillait, une femme bénie |
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Se levait parmi nous, et, bienfaisant génie, |
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Chassait les étrangers par ses nobles élans ! |
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Jeanne de Domrémy, Pucelle d'Orléans, |
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Martyre des Anglais, ton nom est à l'histoire ! |
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Et l'histoire des faits sait garder la mémoire. |
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Le peuple avait souffert, était-il abattu ? |
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Non, il ne l'était pas, et sa mâle vertu |
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Toujours a triomphé ; toujours de grandes âmes |
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Ont surgi de son sein, hommes, vieillards ou femmes ! |
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Lisez, lisez toujours : quelques années après, |
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C'est une femme encor qui délivrait Beauvais. |
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Les hommes n'étaient plus !. Et ces nobles otages, |
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Au siège de Calais, qui, pour vaincre les rages |
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D’Édouard d'Angleterre, acceptaient seuls la mort, |
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C'était le peuple aussi ! Quel était le plus fort |
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Du peuple ou du tyran ? |
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Du peuple ou du tyran ? Je ne saurais m'étendre. |
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Pour ne rien oublier, il faudrait entreprendre |
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L'histoire toute entière, et suivre pas à pas |
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Tous les siècles passés ; je ne le pourrais pas… |
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Écartons de nos yeux les grandeurs éphémères |
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De ces fils d'Henri Quatre, et les longues misères |
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Du peuple qui souffrait du froid et de la faim, |
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Et voyait semer l'or quand il manquait de pain. |
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J'ai hâte d'arriver aux grandes épopées |
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Qui pour vaincre le monde ont trouvé tant d'épées : |
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Avons-nous succombé ? rois, de vos droits épris, |
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Quand cette POPULACE, objet de vos mépris, |
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Se levait rugissante, implacable, acharnée, |
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Et disait à son tour à l'Europe étonnée : |
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Tremblez, tremblez, tyrans ! car il n'est plus de Roi, |
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Il n'y a plus qu'un Peuple, et ce Peuple, c'est moi ! |
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Avons-nous succombé ? quand la Patrie entière, |
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Pour vous écraser tous, courait à la frontière ? |
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O races d'Allemagne ! ô vaincus d'Iéna ! |
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Aux portes de Paris vous arriviez déjà, |
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Quand sonna le réveil de la France endormie ; |
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Quand nos jeunes héros, au valeureux génie, |
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En vous brisant, volaient à l'immortalité, |
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Guidés par ces deux mots : Patrie et Liberté ! |
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Ils étaient nos aïeux ! eh bien ! dites encore |
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Que la France a vécu : elle est à son aurore ! |
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LA POPULACE attend ; saluez-la bien bas. |
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Avec elle, Germains, LA FRANCE NE MEURT PAS !!! |
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Amis, encore un mot : on parle de traités, |
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D'armistice, de paix ; sommes-nous consultés ? |
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Devons-nous accepter cette honte nouvelle ? |
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Briser la Liberté sans combattre pour elle ! |
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Briser la Liberté serait là notre sort ? |
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Mais la paix, aujourd'hui c'est pire que la mort. |
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Quoi ! ce roi conquérant nous ferait ses esclaves, |
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Et nous mettrait aux pieds des fers et des entraves ? |
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Nous ne serions plus rien, rien qu'un peuple abaissé, |
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Indigne du grand nom qu'on nous avait laissé ? |
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O mon pauvre Pays ! ô chère République ! |
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A ces ambitieux donne donc la réplique ; |
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Dis-leur que le bon droit triomphe pas à pas ; |
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Qu'un Français doit mourir, qu'il ne s'avilit pas ! |
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Paris, 3 novembre 1870
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