RACCROCS |
VÉSUVES ET Cie |
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Pompeïa-station — Vésuve, est-ce encor toi ? |
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Toi qui fis mon bonheur, tout petit, en Bretagne, |
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— Du bon temps où la foi transportait la montagne — |
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Sur un bel abat-jour, chez une tante à moi : |
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Tu te détachais noir, sur un fond transparent, |
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Et la lampe grillait les feux de ton cratère. |
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C'était le confesseur, dit-on, de ma grand'mère |
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Qui t'avait rapporté de Rome tout flambant… |
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Plus grand, je te revis à l'Opéra-Comique. |
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— Rôle jadis créé par toi : Le Dernier Jour
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De Pompeï. — Ton feu s'en allait en musique, |
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On te souillait ton rôle, et … tu ne fis qu'un four. |
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— Nous nous sommes revus : devant-de-cheminée, |
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A Marseille, en congé, sans musique, et sans feu : |
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Bleu sur fond rose, avec ta Méditerranée |
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Te renvoyant pendu, rose sur un champ bleu. |
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— Souvent tu vins à moi la première, ô Montagne ! |
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Je te rends ta visite, exprès, à la campagne. |
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Le Vrai Vésuve est toi, puisqu'on m'a fait cent francs ! |
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Mais les autres petits étaient plus ressemblants. |
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Pompeï aprile.
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