| LES AMOURS JAUNES |
| LE CRAPAUD |
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Un chant dans une nuit sans air… |
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— La lune plaque en métal clair |
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Les découpures du vert sombre. |
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… Un chant ; comme un écho, tout vif |
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Enterré, là, sous le massif… |
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— ça se tait : Viens, c'est là, dans l'ombre… |
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— Un crapaud ! — Pourquoi cette peur, |
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Près de moi, ton soldat fidèle ! |
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Vois-le, poète tondu, sans aile, |
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Rossignol de la boue… — Horreur ! — |
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… Il chante. — Horreur !! — Horreur pourquoi |
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Vois-tu pas son œil de lumière… |
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Non : il s'en va, froid, sous sa pierre. |
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| . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . |
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Bonsoir — ce crapaud-là c'est moi. |
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Ce soir 20 Juillet.
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