PREMIÈRE PARTIE |
AUX AMBULANCIÈRES DE LA CROIX-ROUGE |
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Avez-vous quelque espoir dans la paix ! Donnez-m’en. |
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Mais on s’arme. Toujours l’homme, hélas ! loup pour l’homme ! |
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Toujours le « væ victis » du Barbare dans Rome ! |
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Et la fraternité n’est qu’un fade roman. |
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Sous la tunique sombre ou sous le clair dolman, |
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Nos fils iront en guerre et seront fauchés comme |
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Les blés mûrs ; et, tombant sous le coup qui l’assomme, |
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Le malheureux blessé criera d’instinct : « Maman ! » |
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Quelle horreur ! — Ah ! du moins, femmes, soyez bénies, |
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Qui, dans un noble élan, vous êtes réunies |
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Pour ces enfants à qui tant de mal sera fait. |
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Mutilés et sanglants, dans leur détresse amère, |
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Ils verront la Patrie assise à leur chevet, |
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Et dans chaque Française ils auront une mère. |
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