LES VERTUS ET LES EXPLOITS DE SA MAJESTÉ PRUSSIENNE | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
AMI LECTEUR,
Quoique ces vers impromptus soient bien inférieurs au sujet qu'ils
célèbrent, ne concevez-vous pas aisément, après les avoir lus, que
le bon roi de Saxe, intelligent appréciateur
du mérite, ait eu la lumineuse idée de créer, pour son royal suzerain,
une décoration spéciale et unique, comme ses vertus et ses exploits ?
Et maintenant, séparons-nous, en échangeant, comme un cri d'adieu,
ces vœux ardents de notre âme :
Maudis la guerre ! Bénis la paix !!
A bas la tyrannie ! Vive la Liberté !!
Vive la République ! Vive la France !!
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
(1)
Je suis prêt ! disait, au corps législatif, le maréchal Lebœuf, ministre de la guerre, alors qu'il disposait à peine de 300,000 hommes ; tandis que l' Allemagne en avait plus de 800,000 sous les armes.
(2)
La candidature du prince de Hohenzollern au trône d'Espagne, et le refus grossier de recevoir l'ambassadeur français. – « Nous ne croirons jamais que M. de Bismarck ait ourdi à lui seul toute cette intrigue ; le roi y est certainement pour quelque chose.» Le Messager du peuple (journal de Munich, du 15 juillet.)
« Le roi a refusé de recevoir M. Bénédétti, et lui a fait savoir, par un aide de camp, qu'il n'avait plus rien à lui dire. » Gazette de l'Allemagne du Nord du 13 juillet.
(3)
« Dieu sait que je ne suis pas responsable de cette guerre » – Réponse du roi aux magistrats de Berlin. « Mon peuple sait comme moi que ni la rupture de la paix ni aucune haine ne sont venues de ma part. » – Proclamation du roi avant son départ pour l'armée.
(4)
« Nous, Guillaume, etc., les vaisseaux de commerce français ne seront pas saisis par la marine de guerre de la Confédération du nord. » – Ordonnance royale, publiée dans le Moniteur Prussien.
(5)
Proclamation du roi Guillaume au peuple français ; Proclamation du prince royal en réponse aux magistrats de Nancy.–– L'Allemagne fait la guerre à l' Empereur des français et non la nation française !
(6)
Violation de l'article V. du traité de Prague : Les duchés de l'Elbe seront réunis à la Prusse, sauf les districts du nord du Sleswig dont les populations, librement consultées, désireraient être retrocédées au Danemark.
(7)
« Les Alsaciens présents à Paris protestent contre les cruautés dont Strasbourg est la glorieuse victime. Faire pleuvoir des boulets rouges et des bombes à pétrole sur une ville de près de 100,000 habitants ; incendier les propriétés privées ; détruire les Cathédrales, les bibliothèques, les musées ; refuser de laisser sortir les femmes et les enfants ; forcer des hommes à travailler aux tranchées ouvertes contre leurs compatriotes… ce sont là des violations odieuses des lois de la guerre. » –– Protestation lue au Corps législatif par M. Jules Favre. Voyez aussi les correspondances des journaux anglais au sujet de Strasbourg.
(8)
Les journaux suisses sent unanimes à blâmer le général Werder qui décimait la population en épargnant les remparts et la garnison, et ils ajoutent que le général Werder n'est pas un homme méchant, mais qu'esclave impitoyable des ordres directs et précis du roi de réduire la ville à tout prix par un bombardement, il avait sans pitié obéi aux ordres du maître. » –– International du 18 Octobre
(9)
Un Télégramme de Berlin a fait connaître cet ordre du roi ; mais le correspondant de l'Evening Standard (13 octobre) dit à ce propos : on nous assura solennellement que le roi de Prusse avait défendu qu'on continuât de tirer sur la ville, et ordonné de n'attaquer que les remparts. Si cet ordre fut donné (ce que je ne crois pas), le général Werder
et son armée n'en tinrent nul compte. »
(10)
« Le butin à Strasbourg comprend deux millions de francs et, à la banque, le trésor du gouvernement, estimé à huit millions. » –– Dépêche officielle prussienne de Mundelsheim, 13 Septembre.
(11)
« Le roi a envoyé 5,000 thalers aux Strasbourgeois qui ont souffert du siège. » Dépêche de Berlin du 1er Octobre.— Le thaler vaut 3fr. 50c.
(12)
« L'amiral français s'apprêtait à bombarder la ville, quand il vit flotter, sur presque tous les édifices, le drapeau de la société internationale de secours aux blessés. » –– Correspondance du Daily News.
(13)
Ce matin une lettre a été envoyée au commandant du fort St. Quentin pour l'informer que le feu de la nuit dernière avait été dirigé sur un endroit où se trouvent des blessés français et les tentes de la société internationale, et le prier de diriger désormais ses coups sur un autre point. Or attendu que le drapeau blanc à croix rouge, flotte sur
presque chaque maison d'Ars, de Jouy, de Vaux, d' Augny, de Marly, de Pouilly et de toutes les villes et villages qui environnent Metz, il sera bien difficile d'épargner les lieux au dessus desquels flotte l'emblème protecteur des malades et des blessés. Les français peuvent répondre : vous avez le chemin de fer ; qui vous empêche de transporter
vos blessés sur les derrières de vos campements ? –– Correspondance du Standard, datée du quartier général de l'Armée Allemande, Metz, 7 Octobre.
Je vous adresse, ci-inclus, un journal de Manheim qui contient le récit d'une violation flagrante du drapeau de Genève par les Allemands, durant le siège de Strasbourg. Le clocher de la petite église de Kehl a été employé tout le temps pour faire des observations et il était protégé contre le feu des Français par le drapeau de la Société de secours, arboré sur la flèche. Ce récit du journal est exact, car celui qui l'a écrit,
a vu ce drapeau flotter sur le clocher, et un des officiers de l'artillerie en batterie à Kehl, lui a dit qu'il recevait, après chaque coup, des instructions, par le moyen d'un fil télégraphique d'un officier posté dans ce clocher. » Lettre d' Heilderberg du 12 Octobre, dans le "Standard." »
(14)
L'ouvrage que le roi Guillaume a déjà donné à la société de secours est représenté par une dizaine de batailles et environ 250,000 blessés. À ce nombre il faudrait ajouter celui des malades.
(15)
Télégramme de Florence du 12 Septembre.
(16)
Voyez dans le Standard, la lettre d'un officier français après la capitulation de Sédan, et celle d'un agent de la Société de Secours blessés.
(17)
Les lois de la guerre chez les peuples civilisés s'opposent ce qu'on condamne les prisonniers aux travaux forcés. La France s'honore de respecter ces lois.
(18)
Dans le Hanovre, les prisonniers français creusent des canaux ; ailleurs, on les fait travailler aux fortifications.
(19)
Le Constitutionnel annonce que les Prussiens ont enlevé tout ce que contenait le château de Compiègne ; un journal de Belgique assure qu'ils n'ont pris que divers objets à titre de souvenirs.
(20)
L'honorable M. Jules Favre va chercher le sieur Bismarck à travers les lignes ennemies. Celui-ci lui donne rendez-vous à Meaux, M. Favre y arrive… Bismark en est parti !
(21)
Livrer les braves garnisons de Strasbourg, Toul et Verdun.
(22)
Ces sont les propres paroles de Bismark, parlant des membres du gouvernement de la France républicaine au correspondant du Standard.
(23)
Le 26 septembre, à Versailles, le prince royal a conféré des décorations à plusieurs officiers qui se sont distingués dans la campagne de France.
(24)
Les Prussiens fusillent, et même pendent sur le champ tous les, paysans armés et tous les franc-tireurs qui leur tombent entre les mains. Ces paysans et ces francs-tireurs font cependant partie de la garde nationale française !
(25)
« Le combat auquel le landsturm est appelé, sanctifie tous les moyens ; les plus terribles sont les meilleurs ; il faut non-seulement harceler continuellement l'ennemi, mais encore détruire ou anéantir les soldats isolés ou en troupe… Il sera bon que les soldats ne revêtent pas leur uniforme pour mieux tromper l'ennemi. –– Edit de
1813 sur le landtwer et le landsturm.
(26)
Plusieurs batteries de forts canons de siège ont été construites sur les hauteurs entre Sèvres, St. Cloud, et Bougival. A St. Cloud, une batterie menace les champs-élysées, l'avenue de l'impératrice, et le quartier Haussman. –– Télégramme du Times, daté de Berlin, 8 octobre.
(27)
Dépêche officielle Prussienne de Versailles : « Les français ont brûlé sans provocation, le palais de St. Cloud. » « On est vivement indigné de cette destruction inutile. » –– Télégramme de Berlin, 15 octobre
(28)
A Wissembourg… 7 ou 8,000 contre 40,000 Allemands.
A Froschwiller ..........33,000 contre 140,000 A Forbach .........25 ou 30,000 contre 130,000 Aux batailles de Metz… 130,000 contre 300,000 A Beaumont ............110,000 contre 220,000 A Sédan ..................60,000 contre 220,000 A Arthenay ...............5,000 contre 35 ou 40,000 A Orléans .........12 ou 18,000 contre 35 ou 40,000
(29)
« Si la prise de Paris est retardée jusqu'au moment ou le manque de vivres forcera la ville à capituler, il s'en suivra des conséquences effroyables : des centaines de mille mourront de faim. Les généraux allemands n'ont par conséquent qu'une seule chose à faire : (Quoi ? la paix ?) continuer énergiquement la guerre » — (Circulaire du gouvernement prussien du 8 ou 9 octobre.
(30)
Partout où ils passent, les prussiens ruinent par d'énormes réquisitions les villes et les villages ; ces derniers, plus pauvres, souffrent particulièrement de leur lâche cruauté. Ils ont déjà livré au pillage et l'incendie une centaine de villages qui ne pouvaient fournir les réquisitions demandées. A Ablis, après les réquisitions, ils ont ordonné l'incendie de la ville. Avant d'y mettre le feu, ils ont annoncé que les
habitants auraient une heure pour emporter les objets précieux. Mais quand les habitants se sauvaient avec leurs valeurs, ils étaient arrêtés par les prussiens qui les obligeaient à vider leurs poches. –– Siècle,
(31)
Voyez plusieurs articles de la Gazette officielle de Berlin.
|