Métrique en Ligne
CAM_1/CAM12
corpus Pamela Puntel
Aimé CAMP
POÉSIES NATIONALES
1871
LES PLATANES
O Platanes, qu’a fait l’automne 8
De vos ogives, frais berceaux ? 8
Du morne aspect de vos arceaux 8
Mon regard attristé s’étonne. 8
5 Les feuilles, d’un bruit monotone, 8
Tombent par milliers des rameaux ; 8
Mais d’avril les souffles nouveaux 8
Vous rendront la verte couronne. 8
France adorée, un vent de mort 8
10 Te pénètre au cœur et te mord. 8
Est-tu donc pour toujours flétrie ? 8
Ou dois-tu, plus brillante aux yeux, 8
Sous les douces brises des cieux, 8
Refleurir, ô noble Patrie ? 8
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