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» Soldats confédérés, en entrant en campagne, |
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» J'exprimai devant vous ma confiance en Dieu ! » |
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— (Comme vous voyez, en tout lieu |
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Le Dieu des combats l'accompagne.) |
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» — Notre cause était juste, et vos bras valeureux |
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» N'ont pas déçu l'espoir que je fondais sur eux ! » |
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— (Cinq contre un, s'il vous plaît, mon maître ! |
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Vous l'avez oublié, peut-être ?) |
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» — Je vous rappelle Werth, Saarbruck, Beaumont, Strasbourg |
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— (Quoi ! Strasbourg en ligne de compte ?) |
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» — Sédan, Metz, qui devient par vous notre faubourg ! » |
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— (Oui, la trahison et la honte !) |
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» — Chacun de ces combats a prouvé jusqu'ici |
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» Que vous étiez les fils aimés de la victoire, |
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» Et vous êtes restés dignes de votre gloire ! » |
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— (C'est vrai ! nous te passons ceci.) |
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» — Vous avez conservé es vertus militaires |
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» Qui doivent distinguer les soldats !… (Des notaires !… |
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Comme qui dirait le viol. |
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L'incendie et les fusillades, |
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Les assassinats et le vol, |
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Le meurtre des blessés, des vieillards, des malades ; |
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Les temples dévastés, les palais abattus, |
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Les prisonniers tués en masse. |
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Des mourants, qui demandaient grâce, |
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Brûlés, enterrés vifs !… Bref ! toutes les vertus !) |
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» — Metz, en capitulant, nous livre de la France |
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» Les derniers défenseurs, la dernière espérance ! » |
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— (Patiente un peu seulement ; |
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Ta verras !… ) — « Je prends avantage |
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De ce moment… » — (Veuillez excuser ce langage ; |
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L'Allemand dans les mots brave le rudiment.) |
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» — Pour vous remercier, depuis le capitaine |
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» Jusqu'au simple soldat. Tous vous l'avez prouvé, |
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» Quelque soit l'avenir qui nous est réservé, |
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» La victoire avec vous ne peut être incertaine ! » |
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