LIVRE QUATRIÈME |
A FLORENCE |
Camée |
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J'AI vu tes quatre enfants, tes quatre filles blondes, |
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S’en aller à l’école avec leurs tètes rondes, |
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Leurs cheveux blonds et courts ; et toi, dans le chemin, |
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Comme leur grande sœur tu leur donnais la main ; |
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L’ouvrage terminé, le soir, à la même heure, |
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J’ai vu tes quatre enfants regagner leur demeure, |
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Leurs livres avec ordre attachés sous leurs bras, |
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Songeant à leurs leçons qu’elles disaient tout bas ; |
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Et toi, les retrouvant si fraîches, si légères, |
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Tu revenais joyeuse avec tes écolières. |
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C’était, soir et matin, durant ce bel été, |
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Comme un chœur gracieux égayant la cité. |
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