POÉSIES. FESTONS ET ASTRAGALES
A X. |
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Artiste au front sacré, poëte aux belles rimes, |
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Voyageur attiré vers les songes vermeils, |
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Toi qui portes aux pieds ces poussières sublimes |
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Qu'on soulève, en marchant, au pays des soleils ! |
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Quand je t'ai vu passer, dans ta force et ton calme, |
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Traînant, comme un manteau, ta popularité, |
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J'ai tendu mes deux mains pour te jeter la palme, |
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Et mon cœur, devant toi, tremblait épouvanté ! |
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Mais je sais, maintenant, qu'oublieux de la lyre, |
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Tu descends quelquefois de ton Olympe bleu, |
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Et je pourrai t'aimer, moi qui t'ai vu sourire… |
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J'avais cru, jusqu'ici, que tu n'étais qu'un dieu ! |
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