Métrique en Ligne
BEN_1/BEN74
Isaac de BENSERADE
Poésies de Benserade
1697
STANCES, SONNETS, ÉPIGRAMMES, ETC.
RONDEAU.
AU bout du compte, quelque playe 8
Que pour vous dedans l’âme j’aye, 8
Je ne suis pas tant arrêté 8
Aux fers de ma captivité 8
5 Qu’à les rompre, enfin, je n’essaye. 8
N’est-il pas temps que je me paye, 8
Puisque mon amour est si vraye 8
Et qu’on voit ma fidélité 8
Au bout ? 2
10 C’est par trop me donner la baye, 8
De mon souvenir je vous raye, 8
Ailleurs je suis bien mieux traité, 8
Et c’est une jeune beauté 8
Aimable autant que vous que j’aye 8
15 Au bout. 2
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