STANCES, SONNETS, ÉPIGRAMMES, ETC. |
Autre à Iris. |
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JE garde auprès de vous un silence ennuïeux ; |
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Vous me voyez languir sombre et mélancolique, |
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Inhumaine, du moins laissez parler mes yeux, |
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Si vous ne voulez pas que ma bouche s’explique. |
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Je vous trouvai trop-belle, et je quittai ces lieux |
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Afin de me soustraire au charme qui me pique ; |
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Hélas ! pour mon repos je vous trouve encor mieux ; |
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Ma blessure se rouvre, et ma flâme est publique. |
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En vain je dissimule, et déjà de ce feu, |
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Quelque couvert qu’il soit, la clarté brille un peu ; |
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Mais sur vôtre pitié tout mon espoir se fonde. |
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Iris, je m’abandonne entièrement à vous, |
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Mon cœur est dans les mains les plus belles du monde. |
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Je voy dans vos regards par delà leur courroux. |
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