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Tête pâle de ma Chimère |
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Dont j'ai, sans la comprendre, adoré la pâleur, |
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Tu joins donc maintenant à ce premier mystère, |
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Le mystère de ta rougeur ! |
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Le vermillon soudain qui te prend au visage, |
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Quand, ce visage aimé, tu le tournes vers moi, |
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Est trop brûlant, trop noir, et roule trop d'orage, |
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Pour être de ton sang, ma Chimère au cœur froid. |
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Aussi bien le voyant, je me dis et je croi |
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Que c'est mon propre sang qui passe et monte en toi ! |
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(1886)
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