Métrique en Ligne
BAR_1/BAR18
Jules BARBEY D'AUREVILLY
Poussières
1854
Oh ! comme tu vieillis ! tu n'en es pas moins belle ; 12
Ton front au poids des ans refuse de fléchir. 12
La rose de ta lèvre est peut-être éternelle, 12
Puisque pleurs ni baisers, rien n'a pu la flétrir ! 12
5 Oh ! comme tu vieillis ! Je te retrouve toute, 12
Comme autrefois, — après deux ans d'amour cueillis ! 12
Mais sur ce cœur à toi, ton cœur frissonne et doute… 12
Pauvre enfant, comme tu vieillis ! 8
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