| Pour mademoiselle *** |
22. Car la fille d'Hérodiade y étant entrée
et ayant dansé devant le roi, elle lui plut
tellement, et à ceux qui étaient à table avec
lui, qu'il lui dit : Demandez-moi ce que vous
voudrez, et je vous le donnerai.
23. Et il ajouta avec serment : Oui, je vous
donnerai tout ce que vous me demanderez,
quand ce serait la moitié de mon royaume.
24. Elle, étant sortie, dit à sa mère : Que
demanderai-je ? Sa mère lui répondit : La tête
de Jean-Baptiste.
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Évangile selon saint Marc.
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Amours des bas-reliefs, ô Nymphes et Bacchantes, |
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Qui, sur l'Ida nocturne, au bruit d'un tambourin, |
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Les fronts échevelés en tresses provocantes, |
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Dansiez en agitant vos crotales d'airain ! |
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Vous, plus belles déjà que ces filles du Pinde, |
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Bayadères d'ébène aux bras purs et nerveux, |
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Qui bondissez sans bruit sur les tapis de l'Inde ! |
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Avec des sequins d'or passés dans vos cheveux ! |
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Elssler ! Taglioni ! Carlotta ! sœurs divines |
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Aux corselets de guêpe, aux regards de houri, |
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Qui fouliez, en quittant le gazon des collines, |
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Le splendide outremer des ciels de Cicéri ! |
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O reines du ballet, toutes les trois si belles ! |
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Qu'un Homère ébloui fera nymphes un jour, |
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Ce n'est plus vous la Danse, allons, coupez vos ailes ! |
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Éteignez vos regards, ce n'est plus vous l'Amour ! |
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Février 1845.
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