Métrique en Ligne
BAN_2/BAN101
Théodore de BANVILLE
Odes funambulesques
1857
RONDEAUX
ADIEU, PANIERS
Lyre d'argent, gagne-pain trop précaire, 10
Dont les chansons n'ont qu'un maigre salaire, 10
Je vous renie et je vous dis adieu. 10
Mieux vaut cent fois jeter nos vers au feu 10
5 Et fuir bien loin ce métier de galère. 10
En vain, ma lyre, à tous vous saviez plaire ; 10
Vous déplaisez à ce folliculaire 10
De qui s'enflamme et gronde pour un jeu 10
L'ire. 1
10 Vous n'avez pas, hélas ! De caudataire. 10
Vous n'enseignez au fond d'aucune chaire 10
Le japonais, le sanscrit et l'hébreu. 10
Cédez, ma mie, à ce critique en feu 10
Dont les arrêts ne peuvent pas se faire 10
15 Lire. 1
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