ANO_3/ANO18
(auteur anonyme)
Le petit-neveu de Grécourt
ou
Étrennes gaillardes
1883
LA CALOMNIE FOUDROYÉE |
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« Oui, vous feriez en vain le délicat, |
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» Monsieur l'Abbé, je ne serois pas dupe ; |
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» Avouez, croyez-moi, que vous aimez la jupe. |
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» Et sur ce point n'ayons plus d'altercat. |
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» ‒ Mais, Madame, jetez les yeux sur mon rabat… |
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» ‒ Toutes vos raisons sont frivoles… |
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» ‒ Vous êtes incrédule et voulez un éclat ? |
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» Eh bien ! retenez ces paroles : |
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» Du cotillon je fais si peu d'état, |
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» Que je donnerois cent pistoles |
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» Pour que personne n'en portât ! » |
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