ACK_1/ACK8
Louise-Victorine ACKERMANN
PREMIÈRES POÉSIES
1862
VIII |
La Jeunesse |
|
Prodigue de trésors et d’ivresse idolâtre, |
12 |
|
La Jeunesse a toujours fait comme Cléopâtre : |
12 |
|
Un pur et simple vin est trop froid pour son cœur ; |
12 |
|
Elle y jette un joyau, dans sa fougue imprudente. |
12 |
5 |
À peine a-t-elle, hélas ! touché la coupe ardente, |
12 |
|
Qu’il n’y reste plus rien, ni perle, ni liqueur. |
12 |
|