Métrique en Ligne
MUS_4/MUS186
Alfred de MUSSET
POÉSIES POSTHUMES
1824-1857
A Buffon
Buffon, que ton ombre pardonne 8
A ma témérité, 6
D’ajouter une fleur à la double couronne 12
Que sur ton front mit l’immortalité ; 10
5 De chanter un talent dont s’honore la France, 12
Si ma muse n’a le pouvoir, 8
Elle peut être au moins l’écho de la science, 12
En disant qu’Aristote avait moins de savoir, 12
Pline surtout moins d’éloquence. 8
10 Ces arbres, ces jardins, cette tour, ce beffroi 12
Rappellent à l’esprit ton génie admirable, 12
Ici j’aurai du moins laissé mon grain de sable 12
Sinon des vers dignes de toi. 8
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