Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
VRM_1/VRM2
corpus Pamela Puntel
Louis-Lucien VERMEIL
LES DOULEURS DE LA GUERRE
1870
II
L'ALARME ET LE COMBAT
On entend le tocsin, ô mon Dieu ! que d'alarmes ! 6+6 a
Les femmes, les enfants sont déjà tout en larmes ; 6+6 a
C'est l'incendie, hélas ! c'est aussi la terreur ; 6+6 b
C'est le bombardement et ses scènes d'horreur. 6+6 b
5 Que vois-je ? un prisonnier conduit à coups de crosse 6+6 a
Par un soldat brutal, à l’œil dur et féroce ! 6+6 a
Ailleurs, loin du chemin, que de pauvres blessés ! 6+6 b
Ah ! peut-on si longtemps les avoir délaissés ? 6+6 b
Comment les secourir ? — Voici l'artillerie 6+6 a
10 Qui jette en cet endroit ses boulets en furie !… 6+6 a
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
J'entends la mitrailleuse et son déchirement 6+6 b
Qui vient semer la mort sur tout un régiment. 6+6 b
Dans ce jour de combat, quelle horrible mêlée ! 6+6 a
Sur la terre sanglante, humide, désolée, 6+6 a
15 C'est un obus qui tombe et lance ses éclats 6+6 b
Au sein d'un bataillon, renversant les soldats !… 6+6 b
Puis le hennissement du coursier qui tressaille ; 6+6 a
Puis le vacarme affreux d'une grande bataille : 6+6 a
Une grêle de plomb, une trombe de fer, 6+6 b
20 Que l'on dirait sortir du gouffre de l'enfer ! 6+6 b
Et l'on pleure à la ville, on pleure à la chaumière : 6+6 a
Leurs yeux se sont fermés à la douce lumière ; 6+6 a
Le fils de l'artisan, le fils du moissonneur, 6+6 b
Sont tombés côte à côte au poste de l'honneur ! 6+6 b
mètre profil métrique : 6+6
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