Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
VOL_4/VOL120
VOLTAIRE
(François-Marie Arouet)
LES ÉPÎTRES
1706-1778
ÉPÎTRE LXVIII
AU ROI DE PRUSSE
FRAGMENT
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ah ! Mon prince, c'est grand dommage 8 a
Que vous n'ayez point votre image, 8 a
Un fils par la gloire animé, 8 b
Un fils par vous accoutumé 8 b
5 À rogner ce grand héritage 8 a
Que l'Autriche s'était formé. 8 a
Il est doux de se reconnaître 8 b
Dans sa noble postérité ; 8 a
Un grand homme en doit faire naître : 8 b
10 Voyez comme le roi mon maître 8 b
De ce devoir s'est acquitté. 8 a
Son dauphin, comme vous, appelle 8 a
Auprès de lui les plus beaux arts 8 b
De Le Brun, de Lulli, d'Handelle, 8 a
15 Tout aussi bien que ceux de Mars. 8 b
Il apprit la langue espagnole ; 8 c
Il entend celle des césars, 8 b
Mais des césars du capitole. 8 c
Vous me demanderez comment, 8 a
20 Dans le beau printemps de sa vie, 8 b
Un dauphin peut en savoir tant ; 8 a
Qui fut son maître ? Le génie : 8 b
Ce fut là votre précepteur. 8 a
Je sais bien qu'un peu de culture 8 b
25 Rend encor le terrain meilleur ; 8 a
Mais l'art fait moins que la nature. 8 b
mètre profil métrique : 8
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