Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
VER_30/VER893
Paul VERLAINE
FEMMES
1890
XVI
HOMMAGE DÛ
Je suis couché tout de mon long sur son lit frais : 6−6 a
Il fait grand jour ; c'est plus cochon, plus fait exprès 6+6 a
Par le prolongement dans la lumière crue 6+6 a
De la fête nocturne immensément accrue 6+6 a
5 Pour la persévérance et la rage du cu 6+6 a
Et ce soin de se faire soi-même cocu. 6−6 a
Elle est à poil et s'accroupit sur mon visage 4+4+4 a
Pour se faire gamahucher, car je fus sage 8+4 a
Hier et c'est — bonne, elle, au-delà du penser ? — 6+6 a
10 Sa royale façon de me récompenser. 6+6 a
Je dis royale, je devrais dire divine : 6−6 a
Ces fesses, chair sublime, alme peau, pulpe fine, 6+6 a
Galbe puissamment pur, blanc, riche, aux stries d'azur, 6+6 a
Cette raie au parfum bandatif, rose obscur, 6+6 a
15 Lente, grasse, et le puits d'amour, que dire sur ! 6+6 a
Régal final, dessert du con, bouffé, délire 6+6 a
De ma langue harpant les plis comme une lyre ! 6+6 a
Et ces fesses encor, telle une lune en deux 6+6 a
Quartiers, mystérieuse et joyeuse, où je veux 6+6 a
20 Dorénavant nicher mes rêves de poète 6+6 a
Et mon cœur de tendeur et mes rêves d'esthète ! 6+6 a
Et, mtresse, ou mieux, maître en silence obéi, 6+6 a
Elle trône sur moi, caudataire ébloui. 6+6 a
mètre profil métrique : 6÷6
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