Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
TRA_1/TRA61
Gabriel TRARIEUX
CONFITEOR
1891
LES VESTALES
EXCELSIOR
Ταύτα μοι θαυμαστός όνειρος ιών φωνεί.
PINDARE.
A MADAME G. COURCIER.
I
D'un vol silencieuxet terrible, à des lieues 6+6 a
Du Monde dans la fangeet la honte accroupi, 6+6 b
Très haut dans l'insondableun Ange m'a ravi, 6+6 b
Dans l'abîme insondableet clair des zones bleues. 6+6 a
5 Et tous les cris, ceux defureur et ceux d'effroi, 6−6 a
Les cris de tous les deuilsexilés sur la Terre 6+6 b
Dans le calme introublédu Zénith solitaire, 6+6 b
Râles de désespoir,ont monté jusqu'à moi. 6+6 a
II
« Nous avons fait la chasseillusoire des Rêves ; 6+6 a
10 « Maintenant, la nuit tombe,et nous sommes très las, 6+6 b
« La mort des Voluptéstorturantes et brèves 6+6 a
« Tinte en nos cœursanéantisson triste glas. 4+4+4 b
« Si toujours l'Espéranceest d'angoisse suivie, 6+6 a
« Si l'éternel dégtsort de l'éternel vœu, 6+6 b
15 « Pourquoi lutter encor ?Pourquoi vivre la vie, 6+6 a
« Et crisper notre chairaux morsures du feu ? 6+6 b
« Maudit, maudit Celuiqui, d'une obscure argile, 6+6 a
« Fit des êtres souffrantsd'un vain songe embrasés ! 6+6 b
* Néant ! Recours de l'Êtreimpuissant et fragile, 6+6 a
20 « Engloutis, bon Néant,nos désirs épuisés ! » 6+6 b
III
L'Archange, ayant reprisson essor, d'un coup d'aile 6+6 a
Franchit le Firmamentdans son immensité, 6+6 b
Et n'arrêta son volqu'aux portes de clarté 6+6 b
Du séjour calme luitla splendeur éternelle. 6+6 a
25 Là, clameurs et sanglotsne troublaient plus l'éther. 6+6 a
Seule, une voix d'Enfant,cristalline, humble et pure, 6+6 b
Parvenait jusqu'au Roide l'immense Nature, 6+6 b
Et, naïve, lui bégayait :« Pater Noster… » 8+4 a
mètre profil métrique : 6=6
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