Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
POL_1/POL2
Jean POLONIUS
Poésies
1827
LE SOURIRE
Rends-le-moi, rends-le-moi, ce gracieux sourire 6+6 a
Que j’ai cru sur ta lèvre entrevoir en passant ! 6+6 b
Qu’il soit né d’un caprice, ou que l’amour l’inspire, 6+6 a
N’importe ! — rends-le-moi, ce gracieux sourire, 6+6 a
5 Je veux me croire aimé, ne fût-ce qu’un instant. 6+6 b
Je sais que ton regard ne brille que pour plaire ; 6+6 a
Que sa flamme est pareille à la froide lumière 6+6 a
Qu’en nos climats glacés nous verse le soleil ; 6+6 b
Que c’est au prix des pleurs que tu vends ton sourire, 6+6 c
10 Et que tu fais payer une heure de délire 6+6 c
Par des jours d’amertume, et des nuits sans sommeil. 6+6 b
Mais j’ai besoin d’aimer, de croire à l’espérance ; 6+6 a
J’ai besoin que sa fleur sur ma triste existence 6+6 a
Jette un léger parfum qui réveille mon cœur ; 6+6 b
15 Détrompé mille fois, ce cœur veut l’être encore : 6+6 c
Je te crains, mais te suis ; te maudis, mais t’adore, 6+6 c
Et j’ai soif d’être ému, même au prix du malheur. 6+6 b
Rends-moi donc, rends-le-moi, ce gracieux sourire, 6+6 a
Que j’ai cru sur ta lèvre entrevoir en passant ; 6+6 b
20 Qu’il soit né d’un caprice, ou que l’amour l’inspire, 6+6 a
N’importe ! — rends-le-moi, ce gracieux sourire ; 6+6 a
Que je me croie aimé, ne fût-ce qu’un instant ! 6+6 b
mètre profil métrique : 6+6
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