Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
MUS_2/MUS46
Alfred de MUSSET
POÉSIES NOUVELLES
1836-1852
DUPONT ET DURAND
DIALOGUE
DURAND
Mânes de mes aïeux, | quel embarras mortel ! 6+6 a
J'invoquerais un dieu, | si je savais lequel. 6+6 a
Voilà bientôt trente ans | que je suis sur la terre, 6+6 b
Et j'en ai passé dix | à chercher un libraire. 6+6 b
5 Pas un être vivant | n'a lu mes manuscrits, 6+6 a
Et seul dans l'univers | je connais mes écrits ! 6+6 a
DUPONT
Par l'ombre de Brutus, | quelle fâcheuse affaire ! 6+6 b
Mon ventre est plein de cidre | et de pommes de terre. 6+6 b
J'en ai l'âme engourdie, | et, pour me réveiller, 6+6 a
10 Personne à qui parler | des œuvres de Fourier ! 6+6 a
En quel temps vivons-nous ? | Quel dîner déplorable ! 6+6 b
DURAND
Que vois-je donc là-bas ? | Quel est ce pauvre diable 6+6 b
Qui dans ses doigts transis | souffle avec désespoir, 6+6 a
Et rôde en grelottant | sous un mince habit noir ? 6+6 a
15 J'ai vu chez Flicoteau | ce piteux personnage. 6+6 b
DUPONT
Je ne me trompe pas. | Ce morne et plat visage, 6+6 b
Cet œil sombre et penaud, | ce front préoccupé, 6+6 a
Sur ces longs cheveux gras | ce grand chapeau râpé 6+6 a
C'est mon ami Durand, | mon ancien camarade. 6+6 b
DURAND
20 Est-ce toi, cher Dupont ? | Mon fidèle Pylade, 6+6 b
Ami de ma jeunesse, | approche, embrassons-nous. 6+6 a
Tu n'es donc pas encore | à l'hôpital des fous ? 6+6 a
J'ai cru que tes parents | t'avaient mis à Bicêtre. 6+6 b
DUPONT
Parle bas. J'ai sauté | ce soir par la fenêtre, 6+6 b
25 Et je cours en cachette | écrire un feuilleton. 6+6 a
Mais toi, tu n'as donc pas | ton lit à Charenton ? 6+6 a
L'on m'avait dit pourtant | que ton rare génie… 6+6 b
DURAND
Ah, Dupont ! que le monde | aime la calomnie ! 6+6 b
Quel ingrat animal | que ce sot genre humain, 6+6 a
30 Et que l'on a de peine | à faire son chemin ! 6+6 a
DUPONT
Frère, à qui le dis-tu ? | Dans le siècle où nous somme 6+6 b
Je n'ai que trop connu | ce que valent les hommes. 6+6 b
Le monde, chaque jour, | devient plus entêté, 6+6 a
Et tombe plus avant | dans l'imbécillité. 6+6 a
DURAND
35 Te souvient-il, Dupont, | des jours de notre enfance, 6+6 b
Lorsque, riches d'orgueil | et pauvres de science, 6+6 b
Rossés par un sous-maître | et toujours paresseux, 6+6 a
Dans la crasse et l'oubli | nous dormions tous les deux 6+6 a
Que ces jours bienheureux | sont chers à ma mémoire ! 6+6 b
DUPONT
40 Paresseux ! tu l'as dit. | Nous l'étions avec gloire ; 6+6 b
Ignorants, Dieu le sait ! | Ce que j'ai fait depuis 6+6 a
A montré clairement | si j'avais rien appris. 6+6 a
Mais quelle douce odeur | avait le réfectoire ! 6+6 b
Ah ! dans ce temps du moins | je pus manger et boire ! 6+6 b
45 Courbé sur mon pupitre, | en secret je lisais 6+6 a
Des bouquins de rebut | achetés au rabais. 6+6 a
Barnave et Desmoulins | m'ont valu des férules ; 6+6 b
De l'aimable Saint-Just | les touchants opuscules 6+6 b
Reposaient sur mon cœur, | et je tendais la main 6+6 a
50 Avec la dignité | d'un sénateur romain. 6+6 a
Tu partageas mon sort, | lu manquas tes études. 6+6 b
DURAND
Il est vrai, le génie | a ses vicissitudes. 6+6 b
Mon crâne ossianique | aux lauriers destiné 6+6 a
Du bonnet d'âne alors | fut parfois couronné. 6+6 a
55 Mais l'on voyait déjà | ce dont j'étais capable. 6+6 b
J'avais d'écrivailler | une rage incurable ; 6+6 b
Honni de mes pareils, | moulu de coups de poing, 6+6 a
Je rimais à l'écart, | accroupi dans un coin. 6+6 a
Dès l'âge de quinze ans, | sachant à peine lire, 6+6 b
60 Je dévorais Schiller, | Dante, Goethe, Shakspeare ; 6+6 b
Le front me démangeait | en lisant leurs écrits. 6+6 a
Quant à ces polissons | qu'on admirait jadis, 6+6 a
Tacite, Cicéron, | Virgile, Horace, Homère, 6+6 b
Nous savons, Dieu merci ! | quel cas on en peut faire. 6+6 b
65 Dans les secrets de l'art | prompte à m'initier, 6+6 a
Ma muse, en bégayant, | tentait de plagier ; 6+6 a
J'adorais tour à tour | l'Angleterre et l'Espagne, 6+6 b
L'Italie, et surtout | l'emphatique Allemagne. 6+6 b
Que n'eussé-je pas fait | pour savoir le patois 6+6 a
70 Que le savetier Sachs | mit en gloire autrefois ! 6+6 a
J'aurais certainement | produit un grand ouvrage. 6+6 b
Mais, forcé de parler | notre ignoble langage, 6+6 b
J'ai du moins fait serment, | tant que j'existerais, 6+6 a
De ne jamais écrire | un livre en bon français ; 6+6 a
75 Tu me connais ; tu sais | si j'ai tenu parole. 6+6 b
DUPONT
Quand arrive l'hiver, | l'hirondelle s'envole ; 6+6 b
Ainsi s'est envolé | le trop rapide temps 6+6 a
Où notre ventre à jeun | put compter sur nos dents. 6+6 a
Quels beaux croûtons de pain | coupait la ménagère ! 6+6 b
DURAND
80 N'eu parlons plus ; ce monde | est un lieu de misère. 6+6 b
Sois franc, je t'en conjure, | et dis-moi ton destin. 6+6 a
Que fis-tu tout d'abord | loin du quartier latin ? 6+6 a
DUPONT
Quand ?
DURAND
Lorsqu'à dix-neuf ans | tu sortis du collège. 6+6 b
DUPONT
Ce que je fis ?
DURAND
Oui, parle. |
DUPONT
Eh ! mon ami, qu'en sais-je 6+6 b
85 J'ai fait ce que l'oiseau | fait en quittant son nid, 6+6 a
Ce que put le hasard | et ce que Dieu permit. 6+6 a
DURAND
Mais encor ?
DUPONT
Rien du tout. | J'ai flâné dans les rues, 6+6 b
J'ai marché devant moi, | libre, bayant aux grues ; 6+6 b
Mal nourri, peu vêtu, | couchant dans un grenier 6+6 a
90 Dont je déménageais | dès qu'il fallait payer ; 6+6 a
De taudis en tandis | colportant ma misère, 6+6 b
Ruminant de Fourier | le rêve humanitaire, 6+6 b
Empruntant çà et là | le plus que je pouvais, 6+6 a
Dépensant un écu | sitôt que je l'avais ; 6+6 a
95 Délayant de grands mots | en phrases insipides ; 6+6 b
Sans chemise et sans bas, | et les poches si vides 6+6 b
Qu'il n'est que mon esprit | au monde d'aussi creux : 6+6 a
Tel je vécus, râpé, | sycophante, envieux. 6+6 a
DURAND
Je le sais ; quelquefois, | de peur que tu ne meures, 6+6 b
100 Lorsque ton estomac | criait : « Il est six heures ! » 6+6 b
J'ai, dans ta triste main, | glissé, non sans regret, 6+6 a
Cinq francs, que tu courais | perdre chez Benazet. 6+6 a
Mais que fis-tu plus tard ? | car lu n'as pas, je pense, 6+6 b
Mené jusqu'aujourd'hui | cette affreuse existence ? 6+6 b
DUPONT
105 Toujours ! J'atteste ici | Brutus et Spinosa 6+6 a
Que je n'ai jamais eu | que l'habit que voilà. 6+6 a
Et comment en changer ? | A qui rend-on justice ? 6+6 b
On ne voit qu'intérêt, | convoitise, avarice. 6+6 b
J'avais fait un projet… | je te le dis tout bas… 6+6 a
110 Un projet !… mais au moins | tu n'en parleras pas… 6+6 a
C'est plus beau que Lycurgue, | et rien d'aussi sublime 6+6 b
N'aura jamais paru, | si Ladvocat m'imprime. 6+6 b
L'univers, mon ami, | sera bouleversé. 6+6 a
On ne verra plus rien | qui ressemble au passé ; 6+6 a
115 Les riches seront gueux | et les nobles infâmes ; 6+6 b
Nos maux seront des biens, | les hommes seront femmes, 6+6 b
El les femmes seront… | tout ce qu'elles voudront. 6+6 a
Les plus vieux ennemis | se réconcilieront, 6+6 a
Le Russe avec le Turc, | l'Anglais avec la France, 6+6 b
120 La foi religieuse | avec l'indifférence, 6+6 b
El le drame moderne | avec le sens commun. 6+6 a
De rois, de députés, | de ministres, pas un ; 6+6 a
De magistrats, néant ; | de lois, pas davantage. 6+6 b
J'abolis la famille | et romps le mariage ; 6+6 b
125 Voilà ! Quant aux enfants, | en feront qui pourront. 6+6 a
Ceux qui voudront trouver | leurs pères, chercheront. 6+6 a
Du reste, on ne verra, | mon cher, dans les campagnes, 6+6 b
Ni forêts, ni clochers, | ni vallons, ni montagnes. 6+6 b
Chansons que tout cela ! | Nous les supprimerons, 6+6 a
130 Nous les démolirons, | comblerons, brûlerons. 6+6 a
Ce ne seront partout | que houilles et bitumes, 6+6 b
Trottoirs, masures, champs, | plantés de bons légumes, 6+6 b
Carottes, fèves, pois, | et qui veut peut jeûner ; 6+6 a
Mais nul n'aura du moins | le droit de bien dîner. 6+6 a
135 Sur deux rayons de fer | un chemin magnifique, 6+6 b
De Paris à Pékin, | ceindra ma république. 6+6 b
Là, cent peuples divers, | confondant leur jargon, 6+6 a
Feront une Babel | d'un colossal wagon. 6+6 a
Là, de sa roue en feu, | le coche humanitaire 6+6 b
140 Usera jusqu'aux os | les muscles de la terre. 6+6 b
Du haut de ce vaisseau | les hommes stupéfaits 6+6 a
Ne verront qu'une mer | de choux et de navets. 6+6 a
Le monde sera propre | et net comme une écuelle ; 6+6 b
L'Humanitairerie | en fera sa gamelle, 6+6 b
145 Et le globe rasé, | sans barbe ni cheveux, 6+6 a
Comme un grand potiron | roulera dans les cieux. 6+6 a
Quel projet, mon ami ! | quelle chose admirable ! 6+6 b
A d'aussi vastes plans | rien est-il comparable ? 6+6 b
Je les avais écrits | dans mes moments perdus. 6+6 a
150 Croirais-tu bien, Durand, | qu'on ne les a pas lus ? 6+6 a
Que veux-tu ? Notre siècle | est sans yeux, sans oreilles. 6+6 b
Offrez-lui des trésors, | montrez-lui des merveilles ; 6+6 b
Pour aller à la Bourse, | il vous tourne le dos. 6+6 a
Ceux-là nous font des lois, | et ceux-ci des canaux ; 6+6 a
155 On aime le plaisir, | l'argent, la bonne chère ; 6+6 b
On voit des fainéants | qui labourent la terre ; 6+6 b
L'homme de notre temps | ne veut pas s'éclairer, 6+6 a
Et j'ai perdu l'espoir | de le régénérer. 6+6 a
Mais loi, quel fut ton sort ? | A ton tour sois sincère. 6+6 b
DURAND
160 Je fus d'abord garçon | chez un vétérinaire. 6+6 b
On me donnait par mois | dix-huit livres dix sous. 6+6 a
Mais il me déplaisait | de me mettre à genoux 6+6 a
Pour graisser le sabot | d'une bête malade, 6+6 b
Dont je fus mainte fois | payé d'une ruade. 6+6 b
165 Fatigué du métier, | je rompis mon licou, 6+6 a
Et, confiant en Dieu, | j'allai sans savoir où. 6+6 a
Je m'arrêtai d'abord | chez un marchand d'estampes 6+6 b
Qui, pour certains romans, | faisait des culs-de-lampes. 6+6 b
J'en fis durant deux ans. | Dans de méchants écrits 6+6 a
170 Je glissais à tâtons | de plus méchants croquis. 6+6 a
Ce travail ignoré | me servit par la suite ; 6+6 b
Car je rendis ainsi | mon esprit parasite, 6+6 b
L'accoutumant au vol, | le greffant sur autrui. 6+6 a
Je me lassai pourtant | du rôle d'apprenti. 6+6 a
175 J'allai dîner un jour | chez le père La Tuile ; 6+6 b
J'y rencontrai Dubois, | vaudevilliste habile, 6+6 b
Grand buveur, comme on sait, | grand chanteur de couplets, 6+6 a
Dont la gaîté vineuse | emplit les cabarets. 6+6 a
Il m'apprit l'orthographe | et corrigea mon style. 6+6 b
180 Nous fîmes à nous deux | le quart d'un vaudeville, 6+6 b
Aux théâtres forains | lequel fut présenté, 6+6 a
Et refusé partout | à l'unanimité. 6+6 a
Cet échec me fut dur, | et je sentis ma bile 6+6 b
Monter en bouillonnant | à mon cerveau stérile. 6+6 b
185 Je résolus d'écrire, | en rentrant au logis, 6+6 a
Un ouvrage quelconque, | et d'étonner Paris. 6+6 a
De la soif de rimer | ma cervelle obsédée 6+6 b
Pour la première fois | eut un semblant d'idée. 6+6 b
Je tirai mon verrou ; | j'eus soin de m'entourer 6+6 a
190 De tous les écrivains | qui pouvaient m'inspirer. 6+6 a
Soixante in-octavos | inondèrent ma table. 6+6 b
l'accouchai lentement | d'un poëme effroyable. 6+6 b
La lune et le soleil | se battaient dans mes vers ; 6+6 a
Venus avec le Christ | y dansait aux enfers. 6+6 a
195 Vois combien ma pensée | était philosophique : 6+6 b
De tout ce qu'on a fait | faire un chef-d'œuvre unique, 6+6 b
Tel fut mon but : Bramah, | Jupiter, Mahomet, 6+6 a
Platon, Job, Marmoutel, | Néron et Bossuet, 6+6 a
Tout s'y trouvait ; mon œuvre | est l'immensité même. 6+6 b
200 Mais le point capital | de ce divin poëme, 6+6 b
C'est un chœur de lézards | chantant au bord de l'eau. 6+6 a
Racine n'est qu'un drôle | auprès d'un tel morceau. 6+6 a
On ne m'a pas compris ; | mon livre symbolique, 6+6 b
Poudreux, mais vierge encor, | n'est plus qu'une relique. 6+6 b
205 Désolant résultat, | triste virginité ! 6+6 a
Mais vers d'autres destins | je me vis emporté. 6+6 a
Le ciel me conduisit | chez un vieux journaliste, 6+6 b
Charlatan ruiné, | jadis séminariste, 6+6 b
Qui, dix fois dans sa vie | à bon marché vendu, 6+6 a
210 Sur les honnêtes gens | crachait pour un écu. 6+6 a
De ce digne vieillard | j'endossai la livrée. 6+6 b
Le fiel suintait déjà | de ma plume altérée. 6+6 b
Je me sentis renaître | et mordis au métier. 6+6 a
Ah ! Dupont, qu'il est doux | de tout déprécier ! 6+6 a
215 Pour un esprit mort-né, | convaincu d'impuissance, 6+6 b
Qu'il est doux d'être un sot, | et d'en tirer vengeance ! 6+6 b
A quelque vrai succès | lorsqu'on vient d'assister, 6+6 a
Qu'il est doux de rentrer | et de se déboîter, 6+6 a
Et de dépecer l'homme, | et de salir sa gloire, 6+6 b
220 Et de pouvoir sur lui | vider une écritoire, 6+6 b
Et d'avoir quelque part | un journal inconnu 6+6 a
Où l'on puisse à plaisir | nier ce qu'on a vu ! 6+6 a
Le mensonge anonyme | est le bonheur suprême. 6+6 b
Écrivains, députés, | ministres, rois, Dieu même, 6+6 b
225 J'ai tout calomnié | pour apaiser ma faim. 6+6 a
Malheureux avec moi | qui jouait au plus fin ! 6+6 a
Courait-il dans Paris | une histoire secrète, 6+6 b
Vite je l'imprimais | le soir dans ma gazette, 6+6 b
El rien ne m'échappait. | De la rue au salon, 6+6 a
230 Les graviers, en marchant, | me restaient au talon. 6+6 a
De ce temps scandaleux | j'ai su tous les scandales, 6+6 b
Et les ai racontés. | Ni plaintes, ni cabales, 6+6 b
Ne m'eussent fait fléchir, | sois-en bien convaincu… 6+6 a
Mais lu rêves, Dupont ; | à quoi donc penses-tu ? 6+6 a
DUPONT
235 Ah ! Durand, si du moins | j'avais un cœur de femme 6+6 b
Qui sût par quelque amour | consoler ma grande âme ! 6+6 b
Mais, non ; j'étale en vain | mes grâces dans Paris. 6+6 a
Il en est de ma peau | comme de tes écrits ; 6+6 a
Je l'offre à tout venant, | et personne n'y touche. 6+6 b
240 Sur mon grabat désert, | en grondant je me couche, 6+6 b
El j'attends ; — rien ne vient. | — C'est de quoi se noyer ! 6+6 a
DURAND
Ne fais-tu rien le soir | pour te désennuyer ? 6+6 a
DUPONT
Je joue aux dominos | quelquefois chez Procope. 6+6 b
DURAND
Ma foi, c'est un beau jeu. | L'esprit s'y développe ; 6+6 b
245 Et ce n'est pas un homme | à faire un quiproquo, 6+6 a
Celui qui juste à point | sait faire domino. 6+6 a
Entrons dans un café. | C'est aujourd'hui dimanche. 6+6 b
DUPONT
Si lu veux me tenir | quinze sous sans revanche, 6+6 b
J'y consens.
DURAND
Un instant ! | Commençons par jouer 6+6 a
250 La consommation | d'abord pour essayer. 6+6 a
Je vais boire à tes frais, | pour sûr, un petit verre. 6+6 b
DUPONT
Les liqueurs me font mal. | Je n'aime que la bière. 6+6 b
Qu'as-tu sur loi ?
DURAND
Trois sous. |
DUPONT
Entrons au cabaret. 6+6 a
DURAND
Après vous.
DUPONT
Après vous. |
DURAND
Après vous, s'il vous plaît. 6+6 a
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