Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
MLV_1/MLV50
Charles MILLEVOYE
POÉSIES
1801-1814
POËMES
ALFRED
CHANT PREMIER
Muse du Nord,qui, seule et recueillie, 4+6 a
Au bruit lointainde l'orageuse mer 4+6 b
Vas répétant,dans les longs soirs d'hiver, 4+6 b
De l'Écossaisla ballade vieillie ! 4+6 a
5 Soit que tes yeuxs'arrêtent par hasard 4+6 a
Sur les créneauxde ces tours sépulcrales, 4+6 b
Sanglants témoinsdes crimes du poignard ; 4+6 a
Soit qu'à minuittu foules à l'écart 4+6 a
Les marbres saintsou les tombes royales ; 4+6 b
10 Viens. Les espritsà la baguette d'or, 4+6 a
Rassemblés tousen des cercles sans nombre, 4+6 b
Ont de Windsorpeuplé la forêt sombre : 4+6 b
L'heure est propice :aux sentiers de Windsor, 4+6 a
Du grand Alfredje veux évoquer l'ombre. 4+6 b
15 Apporte-moile luth consolateur, 4+6 a
Dernier amiqui, fidèle à son mtre, 4+6 b
Suivit au loindans un exil champêtre 4+6 b
Ce roi cachésous l'habit du pasteur. 4+6 a
Libre au milieude l'Angleterre esclave, 4+6 a
20 Une île étroite,et ceinte de roseaux 4+6 b
Qu'un double fleuveabreuvait de ses eaux, 4+6 b
Se dérobaità l'œil du Scandinave. 4+6 a
Là demeuraitun vieux soldat d'Ecbert : 4+6 a
Olgard, issud'une noble famille, 4+6 b
25 Fuyait le monde,et sur ce bord désert 4+6 a
Coulait des joursembellis par sa fille. 4+6 b
Tout le hameauchérissait Edvitha : 4+6 a
Plus d'un pasteurla nomma la plus belle ; 4+6 b
Plus d'un vieillardà son fils souhaita 4+6 a
30 De mériterune épouse comme elle. 4+6 b
Nouvel amidu vieillard généreux, 4+6 a
Le jeune Edvindans la simple chaumière, 4+6 b
Qui de tout tempss'ouvrit aux malheureux, 4+6 a
Avait trouvéla table hospitalière. 4+6 b
35 Vers les rochersqui dominent les eaux 4+6 a
Il conduisaitles chèvres vagabondes, 4+6 b
Ou, dans les présque baignent les ruisseaux, 4+6 a
L'agneau timideet les brebis fécondes. 4+6 b
Edvin cachaitle secret de son cœur ; 4+6 a
40 Mais d'Edvithasouvent à la veillée 4+6 b
Il ramassaitla guirlande effeuillée ; 4+6 b
Même parfoisil l'appelait sa sœur. 4+6 a
Ce nom de sœur,et si pur et si tendre, 4+6 a
Qu'Edvin répèteavec un doux accent, 4+6 b
45 Trouble Edvitha,qui se plt à l'entendre, 4+6 a
Et qui tout basrépond en rougissant. 4+6 b
Telle une fleurqui, sur les eaux penchée, 4+6 a
Se balançaitau flexible rameau, 4+6 b
S'échappe enfin,par les vents détachée, 4+6 a
50 Et mollementsuit le cours du ruisseau : 4+6 b
Telle Edvithas'abandonne sans peine 4+6 a
Au sentimentdont le charme l'entrne. 4+6 a
Quand les troupeaux,des prés quittant l'émail, 4+6 a
Sont renfermésdans l'ombre du bercail, 4+6 a
55 Edvin, assisaux pieds de la bergère, 4+6 a
Lui répétaitla ballade étrangère, 4+6 a
La longue histoire,et les simples chansons 4+6 b
Qu'à leur foyerles filles des Saxons 4+6 b
Chantaient, la nuit,en attendant leur père. 4+6 a
60 Mais, par hasard,venait-il quelquefois 4+6 a
A rappelerquelque triste aventure 4+6 b
De rois proscritscachés au fond des bois, 4+6 a
Il se troublait ;les cordes sous ses doigts 4+6 c
Ne formaient plusqu'un lugubre murmure ; 4+6 b
65 Morne et pensif,il demeurait sans voix. 4+6 c
Ce n'était pointla vague rêverie 4+6 a
Du pâtre obscurqui songe à ses troupeaux, 4+6 b
Aux fruits des bois,aux fleurs de la prairie, 4+6 a
En essayantsur ses légers pipeaux 4+6 b
70 Un air d'amourpour la beauté chérie. 4+6 a
D'un soin plus graveil semble inquiété : 4+6 a
Tout le trahit,ses discours, son silence ; 4+6 b
Et, sur ces bordstrop longtemps arrêté, 4+6 a
Vers d'autres lieuxeu espoir il s'élance, 4+6 b
75 Impatientde son obscurité. 4+6 a
Olgard un jourlui dit : « Ton luth sommeille 4+6 a
Et loin de noustu rêves à l'écart. 4+6 b
D'un chant guerrierviens flatter mon oreille ; 4+6 a
le chant guerrierrajeunit le vieillard. » 4+6 b
80 Edvin soumisse rend aux vœux d'Olgard. 4+6 b
Précipitantsa cadence plus vive, 4+6 a
Il veut chanterl'hymne de la valeur ; 4+6 b
C'est vainement,et la note plaintive 4+6 a
Revient toujourssoupirer la douleur : 4+6 b
85 « Mon luth est triste ;en vain je l'importune : 4+6 a
Aux sons de gloireil n'est plus destiné. 4+6 b
Tel il gémitdans le jour d'infortune 4+6 a
de son peupleAlfred abandonné 4+6 b
Oh ! parlez-nousde ce roi détrôné, 4+6 b
90 Répétez-noussa douloureuse histoire, 4+6 a
Dit la bergère ;au bord du fleuve assis, 4+6 b
Vous la contiezun jour, et vos récits 4+6 b
Depuis ce jouroccupent ma mémoire. 4+6 a
Alors Edvin,sur un mode touchant, 4+6 a
95 Du roi banniredit le triste chant : 4+6 a
Alfred un jour,* abandonne des braves, 4+6 a
Vit ses sujetspasser sous d'autres lois, 4+6 b
Et sous le jougdes tyrans Scandinaves 4+6 a
Courber le frontpour la première fois. 4+6 b
100 Plaignez Alfredet le destin des rois. 4+6 a
Un seul amiqui l'aima pour lui-même, 4+6 b
En lui jurantde soutenir ses droits, 4+6 a
Vint embrasserle roi sans diadème 4+6 b
L'embrassait-ilpour la dernière fois ? 4+6 a
105 Plaignez Alfredet le destin des rois. 4+6 a
Dès le retourde l'aurore prochaine, 4+6 a
Se dérobantaux féroces Danois, 4+6 b
Il suspenditsa couronne au vieux chêne, 4+6 a
Et le vieux chêneen tressaillit trois fois. 4+6 b
110 Plaignez Alfredet le destin des rois. 4+6 a
Heureux Ecbert !au beau pays de France 4+6 b
Un roi fameuxl'accueillit autrefois ; 4+6 a
Et, sans appuicomme sans espérance. 4+6 b
Ton héritiergémit seul dans les bois. 4+6 a
115 Plaignez Alfredet le destin des rois. 4+6 a
Depuis ce temps,on dit que son fantôme 4+6 a
Dans la feuilléeapparut une fois. 4+6 b
Peut-être, hélas !songeant à son royaume, 4+6 a
Sous quelque ombrageest-il mort dans les bois. 4+6 b
120 Plaignez Alfredet le destin des rois. 4+6 a
Des pleurs mouillaientles yeux de la bergère 4+6 b
Elle disait :« Que je plains sa misère ! 4+6 b
Pourquoi le ciel,qui protége les rois, 4+6 a
Ne Fa-t-il pasamené sous nos toits ? 4+6 a
125 Chéri de nous,il eut béni mon père. 4+6 b
— Quoi ! se peut-il,répond Edvin troublé, 4+6 a
Qu'il vous inspireun intérêt si tendre ? 4+6 b
Belle Edvitha !s'il pouvait vous entendre. 4+6 b
De son malheuril serait consolé. 4+6 a
130 — Le nom d'Alfredest cher à mon grand âge, 4+6 a
Poursuit Olgard ;jadis par mon courage 4+6 a
Je dérobaison aïeul au trépas. 4+6 a
Suivant Ecbertau milieu des combats, 4+6 a
Du fer levéje vis le coup funeste 4+6 a
135 De ses vieux ansprêt à borner le cours : 4+6 b
Je le sauvai ;mou sang paya ses jours. 4+6 b
Cette blessureest un bien qui me reste. » 4+6 a
Il la montrasur son sein découvert ; 4+6 a
Puis il reprit :« Ce magnanime Ecbert 4+6 a
140 Entre ses brasm'emporta sous sa tente ; 4+6 a
Il dénouason écharpe éclatante, 4+6 a
Et de mon sangelle étancha les flots. 4+6 a
Je la conserve.» En écoutant ces mots : 4+6 a
« Ah ! dit Edvin,permettez que je touche 4+6 a
145 Ce don sacréd'un roi victorieux ; 4+6 b
Noble vieillard,permettez que ma bouche 4+6 a
Presse un momentle tissu glorieux. 4+6 b
— Oui, » dit Olgard.Aussitôt il se lève, 4+6 a
Au mur poudreux pendait son vieux glaive 4+6 a
150 Il prend l'écharpe.Edvitha, souriant, 4+6 a
En décoraitEdvin impatient. 4+6 a
Dieu ! quels transportsil sent ntre en son âme ! 4+6 a
Dans ses yeux brilleune subite flamme. 4+6 a
Olgard lui parle) il ne l'écoute plus ; 4+6 a
155 Sa voix s'égareen des accents confus ; 4+6 a
Il nomme Ecbert,parle de diadème 4+6 a
Ce jeune Edvin,c'était Alfred lui-même. 4+6 a
Dès ce moment,la fille du vieillard 4+6 a
N'occupait plusson âme tout entière. 4+6 b
160 Plus matinalil quittait la chaumière, 4+6 b
Vers la chaumièreil revenait plus tard. 4+6 a
A la veilléeinterrogeant Olgard, 4+6 a
Il ne parlaitque du fier Scandinave. 4+6 a
Leur chef Ivar,si farouche et si brave ; 4+6 a
165 Son frère Ubba,pirate au cœur de fer, 4+6 a
Moins digne filsdu courageux Reener(1) ; 4+6 a
Du camp nouveaules secrètes entrées ; 4+6 b
Des monts voisinsles routes ignorées : 4+6 b
Tel est d'Alfredl'entretien le plus cher. 4+6 a
170 Quand du vieillardla longue expérience 4+6 a
L'avait charmépar d'utiles récits, 4+6 b
Il se levait,saisi d'impatience, 4+6 a
Et dans les boispar les ombres noircis 4+6 b
Portait son troubleet ses pas indécis. 4+6 b
175 A tout moment,non sans rougir de honte, 4+6 a
Il croyait voir,sous ses yeux éperdus, 4+6 b
L'auguste Ecbertqui lui demandait compte 4+6 a
De tant de joursobscurément perdus. 4+6 b
Il s'écriait :« O père de mon père ! 4+6 a
180 Me verras-tulongtemps humilié ? 4+6 b
Et toi, Dévon,espoir de ma misère, 4+6 a
Dans ce désertm'as-tu donc oublié ? 4+6 b
Tu me promisqu'un fidèle message 4+6 a
M'apporteraitle signal du retour : 4+6 b
185 Sur les rochersqui bordent cette plage, 4+6 a
L'œil fixe, en vainje m'assieds tout le jour, 4+6 b
Rien ne part.Dans ce triste séjour 4+6 b
Me faudra-t-ilconsumer mon jeune âge ? 4+6 a
Ah ! si j'obtiensce signal désiré, 4+6 a
190 J'en fais sermentau Dieu de ma patrie, 4+6 b
Seul, sans escorteet sans crainte, j'irai 4+6 a
De ces Danoisaffronter la furie ; 4+6 b
Simple chanteur,j'irai, mon luth en main, 4+6 a
Du camp d'Ivarobserver l'étendue, 4+6 b
195 Et, préparantl'attaque inattendue, 4+6 b
De la victoireapprendre le chemin. 4+6 a
Un heureux sortprès d'Ivar me protége : 4+6 a
Quand des Danoisje soutins les assauts, 4+6 b
Ivar, absent,sur ses légers vaisseaux 4+6 b
200 Suivait son frèreaux côtes de Norwége. 4+6 a
Si mes exploitsjusqu'à lui sont venus, 4+6 a
Mes traits du moinsne lui sont pas connus. 4+6 a
Sans défianceil m'ouvrira sa tente. » 4+6 a
Alfred ainsitrompait sa longue attente 4+6 a
205 Et les langueursd'un pénible repos ; 4+6 a
Mais quand du soirl'ombre couvrait la terre, 4+6 b
Il s'arrachaità ses rêves de guerre, 4+6 b
Et tristementramenait ses troupeaux. 4+6 a
De ton monarqueami sage et fidèle, 4+6 a
210 Noble Devon !alors que faisais-tu ?' 4+6 b
Longtemps pour luiton bras a combattu ; 4+6 b
Et, pour tenterune lutte nouvelle, 4+6 a
Tu rends l'audaceà son peuple abattu. 4+6 b
De combattantsune troupe aguerrie 4+6 a
215 Déjà s'apprêteà servir ton dessein ; 4+6 b
Déjà ta voixfait tressaillir leur sein 4+6 b
Aux noms sacrésde prince et de patrie. 4+6 a
Non loin du campdes farouches Danois, 4+6 a
De Sommersetla forêt solitaire 4+6 b
220 Voit sous son ombreaccourir à la fois 4+6 a
Tous les héroshonneur de l'Angleterre. 4+6 b
Un jour Alfred,aux rayons du matin, 4+6 a
Était assissur la déserte plage, 4+6 b
Et, de Dévonattendant le message, 4+6 b
225 Ses yeux erraientvers le sentier lointain. 4+6 a
A son oreillearrive un bruit soudain. 4+6 a
Entre le fleuveet l'aride clairière, 4+6 a
Passait Ubba ;de six guerriers suivi, 4+6 b
Fier du butindans sa course ravi, 4+6 b
230 Il retournaitau camp d'Ivar, son frère. 4+6 a
Alfred entendsa formidable voix, 4+6 a
Qui, résonnantsur la rive escarpée, 4+6 b
Criait ces motsaux pirates danois : 4+6 a
« Tout doit tributaux enfants de l'épée ! 4+6 b
235 Qui tient un fer,amis, possède tout ! 4+6 a
La terre est vaste,et nos biens sont partout ! 4+6 a
Vous avez vuces troupeaux qui bondissent ? 4+6 a
Ils sont à nous ;que vos mains les saisissent ! 4+6 a
D'un tel présentrendons grâce au destin ; 4+6 a
240 Élançons-nousdans cette île sauvage, 4+6 b
Et sur ses bordspréparons le festin. » 4+6 a
Il fend les flotset touche le rivage. 4+6 b
Ses compagnonsle suivent Le berger, 4+6 a
Posant son luthsur la roche prochaine, 4+6 b
245 Arme sa maindu rameau d'un vieux chêne, 4+6 b
Marche au-devantdu farouche étranger, 4+6 a
Et d'une voixmenaçante et tranquille : 4+6 a
« Chef inconnu !qui t'amène en cette île ? 4+6 a
Qu'y cherches-tu ?réponds. — Ce n'est pas toi. 4+6 a
250 — N'avance pas !— Qui me le défend ? — Moi. 4+6 a
— Quel chef puissantrègne sur ce parage ? 4+6 a
— Moi. — Tu me plais.Aurais-tu du courage ? 4+6 a
— Tu le verras.— Je te protégerai. 4+6 b
Le camp danoisvaut bien ton pâturage ; 4+6 a
255 M'y suivrais-tu ?— Je t'y précéderai. 4+6 b
— Quel es-tu donc ?— Que t'importe ? peut-être 4+6 a
Dans peu d'instantsje me ferai conntre : 4+6 a
Combats toujours.— Tu vas, faible pasteur, 4+6 a
De cet aciersentir la pesanteur. 4+6 a
260 — Frappe, et tais-toi.» Frémissant de l'injure, 4+6 b
Ubba de l'œilquelque temps le mesure, 4+6 b
Et la vengeanceest au fond de son cœur. 4+6 a
Mais, du combatcraignant déjà l'issue, 4+6 a
Tous les Danoissur Alfred élancés 4+6 b
265 Vont l'accabler ;il lève sa massue, 4+6 a
Frappe, redouble,écrase à coups pressés 4+6 b
Les plus. hardisà ses pieds terrassés. 4+6 b
Le reste au loins'enfuit sur le rivage. 4+6 a
Ubba, les yeuxétincelants de rage, 4+6 a
270 Fond sur Alfred ;mais Alfred, sans teneur, 4+6 a
Lui laisse usersa force et sa fureur. 4+6 a
Bientôt, joignantla valeur et l'adresse, 4+6 a
De toutes partsil l'attaque, il le presse ; 4+6 a
Seul il l'entoure,et le pâle Danois 4+6 a
275 Trouve en un seuldix guerriers à la fois. 4+6 a
Du fer rompul'inutile poignée 4+6 a
Reste en sa main ;il pousse un cri d'effroi. 4+6 b
Alfred s'arrête,et lui dit : « Remets-toi. > 4+6 b
Le fier Ubbavoit sa vie épargnée ; 4+6 a
280 Il s'en indigne :« Insolent ! tu mourras. » 4+6 a
La forte hachearme aussitôt son bras. 4+6 a
Terrible, il lèveau-dessus de sa tête 4+6 a
Le coup pesantque sa vengeance apprête. 4+6 a
A sa rencontreAlfred s'est élancé ; 4+6 a
285 D'un choc affreuxle Danois renversé 4+6 a
Succombe : « Eh bien !dit Alfred, que t'en semble ? 4+6 a
Faible pasteur,j'ai vaincu le Danois. 4+6 b
Oseras-tunier une autre fois 4+6 b
Que je sois paireet guerrier tout ensemble ? 4+6 a
290 — Honneur à toi !» dit le fils de Reener ; 4+6 a
Et pour frapperil soulève le fer. 4+6 a
Alfred échappeà sa rage trompée ; 4+6 a
Des mains du trtreil arrache l'épée,' 4+6 a
Et d'un sang noirfait ruisseler les flots. 4+6 a
295 Interrompantsa menace inutile, 4+6 b
Le Danois rit,et meurt. Dans le repos 4+6 a
Tout rentre alors,et le berger tranquille 4+6 b
Va retrouverson luth et ses troupeaux. 4+6 a
(1)  Reener ou Regner, roi de Danemark et barde fameux, qui, renfermé dans une prison par son ennemi, acheva tranquillement son hymne de mort au milieu des serpents qui le dévoraient.
mètre profil métrique : 4+6
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