Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
MER_1/MER8
Stuart MERRILL
Petits Poèmes d'Automne
1895
AMOUR D'AUTOMNE
VIII
Ce fut en un soir où les chansons 3+6 a
Des amants liés par leurs mains lasses 3+6 b
Mouraient, ô Dame pâle qui passes, 3+6 b
Au clair de la lune des moissons. 3−6 a
5 Long penchée au bord des lourds calices 3+6 a
Des lys, fleurs des reines et des rois, 3+6 b
Tu faisais le signe de la croix 3+6 b
Comme une qui renonce aux délices. 6+3 a
Chevelure éparse au vent léger, 3+6 a
10 Tu paraissais ceinte de lumière 9 b
Coutre l’ombre de la nuit première 9 b
Et les feuilles du prochain verger. 9 a
L’eau tintait tristement dans les vasques 3+6 a
Qu’enguirlandaient des danses d’amours 6+3 b
15 Et de satyres faisant des tours 9 b
Au rire à jamais muet des masques. 3−6 a
La puisant dans tes chétives mains, 3+6 a
Cette eau par laquelle tu fus sainte, 3−6 b
Tu baptisas les fleurs de l’enceinte, 6+3 b
20 Où dormait l’âme des lendemains. 3+6 a
Fus-tu le Remords ou la Mémoire, 6+3 a
O Passante aux yeux pleins de passé ? 3+6 b
Maintenant l’eau stagne en le fossé 3+6 b
Et les lys sont morts avec la gloire. 3+6 a
25 De ce soir où les lentes chansons 3+6 a
Des amants liés par leurs mains lasses 3+6 b
Mouraient, ô Dame pâle qui passes, 3+6 b
Au clair de la lune des moissons. 3−6 a
mètre profil métrique : 3÷6
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