Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
LOZ_3/LOZ322
Albert LOZEAU
Poésies complètes III
LES IMAGES DU PAYS
précédées des
Lauriers et Feuilles d’Érable
1916
LAURIERS ET FEUILLES D'ÉRABLE
1912-1922
IV. LES IMAGES DU PAYS.
ANCIENNE VOIX
C’est donc toi que j’entends, toi que je croyais morte, 6+6 a
Ô mon ancienne et douce Voix ! 8 b
Je reconnais, dans le vent gris qui te rapporte, 6−6 a
Les accents émus d’autrefois. 8 b
5 L’heure mélancolique où l’âme s’inquiète 6+6 a
T’a réveillée au fond du cœur, 8 b
Toi qui fus si longtemps endormie et muette, 6+6 a
Même aux sombres jours de douleur… 8 b
Je me souviens. C’était au premier mois d’automne 6+6 a
10 Que ton chant pur me visitait, 8 b
Et voici qu’aujourd’hui, dans le brouillard, résonne 6+6 a
Cette Voix chère qui montait… 8 b
Cette Voix qui n’a pas changé, triste et pareille 6+6 a
À moi qui pleure sans savoir, 8 b
15 Et qui m’exalte aussi pour la fine merveille 6+6 a
D’une étoile d’or dans le soir. 8 b
Oui, je suis demeuré, malgré le temps, semblable, 6+6 a
– Car je te comprends comme hier, – 8 b
Puisque tu me reviens et que je suis capable 6+6 a
20 D’interpréter ton verbe clair. 8 b
Vive l’automne pâle et lent qui te ramène 6+6 a
Au fond de mon cœur d’autrefois ! 8 b
Je me sens l’esprit calme et l’âme surhumaine, 6+6 a
Quand tu t’élèves, ô ma Voix !… 8 b
mètre profils métriques : 8, 6−6
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