Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
LOZ_2/LOZ143
Albert LOZEAU
Poésies complètes II
LE MIROIR DES JOURS
1907-1912
1912
LE MIROIR DES JOURS
(1907-1912)
I
LA VILLE ET LES BOIS
ÉRABLE ROUGE
Dans le vent qui les tord les érables se plaignent, 6+6 a
Et j’en sais un, là-bas, dont tous les rameaux saignent ! 6+6 a
Il est dans la montagne, auprès d’un chêne vieux, 6+6 a
Sur le bord d’un chemin sombre et silencieux. 6+6 a
5 L’écarlate s’épand et le rubis s’écoule 6+6 a
De sa large ramure au bruit frais d’eau qui coule. 6+6 a
Il n’est qu’une blessure où, magnifiquement, 6+6 a
Le rayon qui pénètre allume un flamboiement ! 6+6 a
Le bel arbre ! On dirait que sa cime qui bouge 6+6 a
10 A trempé dans les feux mourants du soleil rouge ! 6+6 a
Sur le feuillage d’or au sol brun s’amassant, 6+6 a
Par instant, il échappe une feuille de sang. 6+6 a
Et quand le soir éteint l’éclat de chaque chose, 6+6 a
L’ombre qui l’enveloppe en devient toute rose ! 6+6 a
15 La lune bleue et blanche au lointain émergeant, 6+6 a
Dans la nuit vaste et pure y verse une eau d’argent. 6+6 a
Et c’est une splendeur claire que rien n’égale, 6+6 a
Sous le soleil penchant ou la nuit automnale ! 6+6 a
mètre profil métrique : 6+6
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