Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
LOR_3/LOR151
Jean LORRAIN
MODERNITÉS
1885
MONDAINS
II
Le pied nu sur le bord du tub, où gît l’éponge, 6+6 a
Debout, son torse blanc drapé dans un peignoir, 6+6 b
Gaston d’Harbloy s’oublie à palper au fermoir 6+6 b
L’écrin de sa mtresse Holly Rodays…
Il songe… » 6+6 a
5 Il songe qu’il en est à son dernier mensonge 6+6 a
Qu’il est fini, vidé, trop lâche pour vouloir 6+6 b
Tenter encor la chance et que dans son ciel noir, 6+6 b
Seul astre de salut, l’écrin tentant s’allonge. 6+6 a
Voleur !…
Elle, après tout, l’a-t-elle assez volé ? 6+6 a
10 Jeune, beau, riche et noble, et blond comme le blé, 6+6 a
Cette femme a tout pris, santé, force et jeunesse. 6+6 a
La carte biseautée et le collier pi 6+6 b
Se valent en honneur et, jusqu’alors dupé, 6+6 b
Il dupera, le drôle, à son tour la drôlesse ; 6+6 a
Et l’écrin entr’ouvert roule à ses pieds…
15 « Trompé ! » 6+6 b
Et la belle, en entrant rose et poudrerie, 6+6 a
Sourit, et, le fixant de son regard mauvais, 6+6 b
« Vendus ! »
Et comme il tremble.
« Hé, oui, je le savais ! » 6+6 b
Dit-elle en ramassant la monture brie. 6+6 a
20 « J’ai liquidé : tu sais, la ferme Saint-Gervais 6+6 a
« Où nous avons passé l’été dans la roe 6+6 b
« Et les foins ? J’en ai fait l’achat, bien avie, 6+6 b
« Puisque, sans mon notaire, ami, tu me volais ! » 6+6 a
mètre profil métrique : 6+6
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