Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
LOR_3/LOR147
Jean LORRAIN
MODERNITÉS
1885
PARISIENNES
DÉBUTANTE
À mon ami Robert Duglé.
« Ohé, ohé, ohé, | chantent des voix lointaines, 6+6 a
« Ohé, ohé, ohé, | répondent les bassons ; » 6+6 b
L’acte second commence | et dans les bleus frissons 6+6 b
Des toiles, simulant | un bois sacré d’Athènes, 6+6 a
5 Parmi le frais laurier |-rose et les marjolaines 6−6 a
Titania la blonde | et les folles chansons 6+6 b
Des gais lutins, rôdeurs | familiers des buissons, 6+6 b
S’éveillent, emplissant | l’air de leurs turlutaines. 6+6 a
Sous ses gazes d’argent | Titania la fée 6+6 a
10 Songe à sa renommée, | à l’aurore étouffée, 6+6 a
Si, sage et vierge encore, | elle n’est pas ce soir, 6+6 b
D’abord au grand critique | assis là pour la voir, 6+6 b
Ensuite au directeur, | enfin, sanglant trophée, 6+6 a
À l’auteur … et le temps | lui manque, ô désespoir ! 6+6 b
mètre profil métrique : 6−6
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