Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
LEG_1/LEG31
Charles LE GOFFIC
Poésies complètes
1889-1914
LE BOIS DORMANT
RONDES ET CHANSONS
RONDES
À Frédéric Plessis.
I
Tes pieds sont las de leurs courses. 7 a
Voici le temps des regrets. 7 b
L’automne a troublé les sources 7 a
Et dévêtu les forêts. 7 b
5 Toutes les fleurs que tu cueilles 7 a
Meurent dans tes doigts perclus. 7 b
Comme elles tombent, les feuilles, 7 a
Au bois où tu n’iras plus ! 7 b
L’automne, hélas ! c’est l’automne. 7 a
10 Songe aux longs soirs attristants. 7 b
Là-bas, en terre bretonne, 7 a
Les glas tintent tout le temps. 7 b
Ils tintent pour l’agonie 7 a
Des fleurs que tu préférais. 7 b
15 Ah ! ta moisson est finie ! 7 a
Voici le temps des regrets… 7 b
II
Couche-toi devant ta porte. 7 a
Voici le temps des adieux. 7 b
Écoute au ras de l’eau morte 7 a
20 Siffler les tristes courlieux. 7 b
Ils traînent leurs ailes brunes 7 a
Et leur long corps efflanqué 7 b
Sur la torpeur des lagunes 7 a
Entre Perros et Saint-Ké. 7 b
25 Mais demain, ce soir peut-être, 7 a
Tous ces longs corps amaigris, 7 b
Tu les verras disparaître 7 a
Un par un dans le ciel gris. 7 b
O l’amère parabole ! 7 a
30 Éteignez-vous, pauvres yeux ! 7 b
Les courlis gagnent le pôle : 7 a
Voici le temps des adieux… 7 b
mètre profil métrique : 7
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