Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
LAP_9/LAP115
Victor de LAPRADE
PERNETTE
1870
CHANT DEUXIÈME
LE SOLDAT DE L’AN II
Soyons forts, dit le prêtre en posant sur la table 6+6 a
L’affreux papier marqué de l’aigle redoutable : 6+6 a
C’était vrai, voici l’ordre, et Pierre doit partir. 6+6 b
Nous étions trop heureux, Dieu veut nous avertir : 6+6 b
5 Pauvre mère ! Acceptons cette croix méritée ; 6+6 a
Imitons humblement celui qui l’a portée ; 6+6 a
Prions ce divin Fils de veiller sur le tien. 6+6 b
Toi, Pierre, mon enfant, sois homme et sois chrétien. 6+6 b
Mon disciple chéri, pars, béni de ton maître ! 6+6 a
10 La trempe de ton cœur va se faire connaître. 6+6 a
Certes, l’épreuve est rude à ton âge, et c’est peu 6+6 b
De subir la misère et d’affronter le feu ; 6+6 b
Voici qu’il faut encor vivre seul, des années, 6+6 a
Et voir jusqu’à la paix tes amours ajournées, 6+6 a
15 Quitter Pernette, enfin, sans être son époux. 6+6 b
Mais qui sait l’avenir ? Vous avez Dieu pour vous. 6+6 b
Sage, instruit, plein d’honneur, de bravoure certaine, 6+6 a
Un conscrit comme toi peut faire un capitaine, 6+6 a
Passer de l’épaulette à la ceinture d’or… 6+6 b
20 De beaux jours, mes enfants, peuvent nous luire encor. 6+6 b
Allons, mère, il nous faut raffermir ce cœur tendre : 6+6 a
César nous prend ce fils, Dieu saura nous le rendre. » 6+6 a
Mais, refusant son cœur à tout espoir humain, 6+6 b
La mère en pleurs cachait ses yeux avec sa main : 6+6 b
25 Ses sanglots parlaient seuls dans la commune angoisse. 6+6 a
Pierre, à la fin, saisit le papier et le froisse, 6+6 a
Et se dressant d’un bond rapide, impétueux, 6+6 b
D’un mouvement du cou rejetant ses cheveux, 6+6 b
Il fit sous ses deux poings trembler la table lourde 6+6 a
30 « Quelle est donc cette loi, dit-il d’une voix sourde, 6+6 a
Qui m’ôte mon amour, m’ayant pris tous mes biens ? 6+6 b
De qui sommes-nous donc les esclaves, les chiens, 6+6 b
Si je n’ai plus le droit, dès qu’un papier me nomme, 6+6 a
D’être époux, d’être père, enfin de vivre en homme ? 6+6 a
35 Pernette m’appartient, à la vie, à la mort ; 6+6 b
J’aime et je suis aimé, nos parents sont d’accord ; 6+6 b
Il n’est contre ce droit ni droit, ni loi, ni maître ; 6+6 a
Dieu même à nous unir forcerait ce saint prêtre. 6+6 a
S’il faut m’armer ensuite et partir, j’y consens. 6+6 b
40 Mais où sont nos périls, nos ennemis pressants ? 6+6 b
Tous ces récits d’exploits affichés avec pompe, 6+6 a
Moi, je les comprends mal et je sens qu’on nous trompe. 6+6 a
J’ai vu combien d’enfants notre bourg a pleurés, 6+6 b
Et je n’ai pas de goût pour les habits dorés. 6+6 b
45 Certes, j’aime autant qu’eux, et plus qu’eux tous, peut-être, 6+6 a
La terre des aïeux, les champs qui m’ont vu naître, 6+6 a
Le clocher qui sonna mon baptême, et qui doit 6+6 b
Sonner mon mariage, ainsi que c’est mon droit. 6+6 b
Qu’on ose y faire injure aux hommes de ma race, 6+6 a
50 Vienne des étrangers m’y disputer ma place ! 6+6 a
On verra s’il me faut tout un vain attirail, 6+6 b
Ma hache et mon fusil feront un fier travail. 6+6 b
Je suis prêt ! Mais avant, pourquoi briser mon âme ? 6+6 a
Pourquoi n’aurais-je pas ma Pernette pour femme ? 6+6 a
55 Tous ces héros qu’on vante et tous ces triomphants 6+6 b
N’avaient-ils derrière eux d’épouses ni d’enfants ? 6+6 b
Pour quel devoir, pour qui veut-on que je sois brave ? 6+6 a
Pour ce chef inconnu qui me traite en esclave. 6+6 a
Défendrai-je donc moins ce sol, ces murs sacrés, 6+6 b
60 Quand ils me garderont plus d’êtres adorés ; 6+6 b
Et si je laisse, autour de l’âtre héréditaire, 6+6 a
Des fils à mes aïeux et des bras à ma terre ? 6+6 a
Pourquoi m’armer, verser mon sang, donner mes biens, 6+6 b
Mourir, sinon pour ceux que j’aime et qui sont miens ? 6+6 b
65 Avant tout, que Pernette ait mon serment suprême, 6+6 a
Que je suive la loi de mon cœur, de Dieu même, 6+6 a
Que je sois libre !… Et puis je deviens, s’il le faut, 6+6 b
Soldat, et mon vieux sang prouvera ce qu’il vaut. » 6+6 b
On se tut un moment devant cette colère ; 6+6 a
70 Et toujours éclataient les sanglots de la mère. 6+6 a
Alors le vieux docteur, chéri dans la maison 6+6 b
Pour sa gaieté sereine et sa verte raison, 6+6 b
Redouté des trembleurs pour sa franchise rude, 6+6 a
S’exprima hardiment selon son habitude, 6+6 a
75 Comme nul ne l’osait sous ce joug rigoureux : 6+6 b
« Tu parles comme au temps des Romains ou des preux, 6+6 b
En fils de la nature, en guerrier d’un autre âge, 6+6 a
Croyant que le soldat se mesure au courage, 6+6 a
Qu’il marche en liberté, père, époux, citoyen, 6+6 b
80 Pour défendre les lois, sa famille et son bien. 6+6 b
Dans la main d’un César, et dans l’ère où nous sommes, 6+6 a
Les soldats ne sont plus des citoyens, des hommes : 6+6 a
Rangé sous le drapeau de ce fatal vainqueur, 6+6 b
On n’est qu’un bras sans âme, on abdique son cœur. 6+6 b
85 Moi, je t’offre un moyen d’éviter cette honte : 6+6 a
C’est de faire au César la guerre pour ton compte 6+6 a
Et de braver tout seul, à l’abri de nos bois, 6+6 b
Ce bandit couronné qui fait trembler les rois. 6+6 b
Ils appellent cela déserteur, réfractaire ; 6+6 a
90 Propos de chambellan !… Toi, fais ce qu’il faut faire 6+6 a
Pour rester homme libre et pour t’appartenir ; 6+6 b
Et va dans la montagne attendre l’avenir. » 6+6 b
Or, toujours sans mot dire et de pleurs inondée, 6+6 a
La mère sanglotait sur le lit accoudée. 6+6 a
95 De ses deux forts poignets, croisés sur son bâton, 6+6 b
Jacques le laboureur appuyant son menton, 6+6 b
Écoutait avec calme, en père, en homme sage, 6+6 a
Riche, et dont les avis comptaient dans le village. 6+6 a
Rien sur son front n’avait trahi son sentiment, 6+6 b
100 Lorsqu’on vit le vieillard se lever lentement ; 6+6 b
Il étendit la main, et, la tête dressée, 6+6 a
Comme le bon docteur, dit toute sa pensée : 6+6 a
« Je suis d’un autre temps, sans être encor bien vieux. 6+6 b
Je labourais en paix le champ de mes aïeux, 6+6 b
105 Lorsqu’un grand vent souffla, messager de tempête ; 6+6 a
Nos montagnes tremblaient de la base à la crête ; 6+6 a
L’air de tous les côtés nous jetait en courant 6+6 b
Des mots où respirait quelque chose de grand. 6+6 b
Un immense frisson de crainte et d’espérance 6+6 a
110 A travers tous les cœurs circulait par la France. 6+6 a
Tout sillonné d’éclairs le ciel semblait plus beau. 6+6 b
Chacun sentait en soi naître un homme nouveau ; 6+6 b
Et, durant ce travail plein d’ardente liesse, 6+6 a
Chaque douleur plus vive apportait sa promesse. 6+6 a
115 Tout à coup retentit le pas de l’étranger. 6+6 b
Et grondèrent ces mots : La patrie en danger ! 6+6 b
Alors il se passa je ne sais quel prodige : 6+6 a
Le souvenir encor m’en donne le vertige : 6+6 a
Des villes, des hameaux, des forêts, des sillons, 6+6 b
120 Les hommes surgissaient, volaient en tourbillons, 6+6 b
Jeunes et vieux ; c’était la nation entière. 6+6 a
Un fleuve humain roulait ses flots à la frontière. 6+6 a
Nous partions, nous courions en chantant, en pleurant : 6+6 b
La Marseillaise en feu planait sur ce torrent. 6+6 b
125 On se ruait pieds nus, sans pain, à l’arme blanche ; 6+6 a
Les canons se taisaient noyés sous l’avalanche. 6+6 a
Moi, je fis comme tous ; et, sans tarder d’un jour, 6+6 b
Je quittai ma maison, ma vigne, mon amour, 6+6 b
Celle qui dans ses flancs portait déjà Pernette, 6+6 a
130 Et je passai le Rhin, croisant la baïonnette. 6+6 a
Je marchais hardiment, fier, presque sans émoi, 6+6 b
Comme si les boulets ne pouvaient rien sur moi ; 6+6 b
Tant nous avions au cœur une ivresse héroïque ! 6+6 a
Et cinq ans je servis ainsi la République. 6+6 a
135 Rentré dans le manoir dont j’avais hérité, 6+6 b
J’ai repris le labour et ne l’ai plus quitté. 6+6 b
J’entends venir, depuis, maint récit de bataille, 6+6 a
Mais nul ne sait pourquoi l’on saigne et l’on travaille ; 6+6 a
Une âpre ambition met les pays en feu, 6+6 b
140 Et l’on meurt pour un homme adoré comme un dieu. 6+6 b
Tous les ans nous voyons de sinistres visages 6+6 a
Compter tous les berceaux, tous les feux des villages. 6+6 a
On fauche tous les ans nos robustes garçons 6+6 b
Comme l’orge ou le seigle au moment des moissons ; 6+6 b
145 On prend tout ce qui vaut ! Et l’on nous laisse à peine 6+6 a
Les impotents marqués pour une fin prochaine ; 6+6 a
Deux bras forts sont d’un prix qu’on ne peut plus payer. 6+6 b
Chaque jour le canton voit s’éteindre un foyer. 6+6 b
Nos filles sans maris et nos terres en friches, 6+6 a
150 C’est notre lot à tous, aux pauvres, même aux riches. 6+6 a
Et toi, que j’avais cru sauvé de ces hasards, 6+6 b
Espoir de deux maisons, soutien de deux vieillards, 6+6 b
Toi qui payas trois fois, et de ta terre entière, 6+6 a
Le droit de consoler les vieux ans de ta mère, 6+6 a
155 Voici le noir boucher qui te saisit encor ! 6+6 b
Mais, puisqu’au lieu de sang il prend aussi de l’or, 6+6 b
Certes, tu t’appartiens, ayant triplé la somme… 6+6 a
Et moi, je te déclare affranchi de cet homme ! 6+6 a
Moi, vieux soldat du Rhin, je connais le devoir ; 6+6 b
160 C’est de ne plus aider à ce sanglant pouvoir. 6+6 b
Moi, père et citoyen, je t’interdis de faire 6+6 a
Pour fabriquer des rois ces guerres de corsaire. 6+6 a
Suive qui le voudra son aigle triomphant ; 6+6 b
Toi, combats s’il le faut pour rester notre enfant ! 6+6 b
165 Nos forêts des hauts lieux sont encore insoumises, 6+6 a
Un conscrit peut y fuir et sauver ses franchises. 6+6 a
Tout ce qui reste au sol de garçons vigoureux 6+6 b
Se garde au fond des bois… Eh bien, pars, fait comme eux. 6+6 b
S’il te manque un fusil, prends le mien, l’arme est bonne, 6+6 a
170 Nous avons fait tous deux nos preuves dans l’Argonne ! » 6+6 a
Les yeux du fils brillaient, approuvant ce discours ; 6+6 b
Et la mère pleurait, pleurait, pleurait toujours ; 6+6 b
Et, ne pouvant parler, elle invoqua du geste 6+6 a
Le vénéré pasteur, le vrai juge qui reste, 6+6 a
175 Le juge du devoir par le Ciel inspiré. 6+6 b
« Mes amis, mes enfants, dit le sage curé, 6+6 b
Mon cœur vous est ouvert ; vous savez bien si j’aime 6+6 a
La sainte paix, vous tous, notre Pierre lui-même ; 6+6 a
Si je demande à Dieu, quand je prie avec vous, 6+6 b
180 Qu’il nous donne des chefs plus justes et plus doux : 6+6 b
Si tous les ans je lutte, au risque qu’on me broie, 6+6 a
Pour que le recruteur lâche un peu de sa proie. 6+6 a
Mais je ne puis, moi prêtre, en nulle occasion, 6+6 b
Appuyer du conseil une rébellion. 6+6 b
185 La loi reste la loi, même injuste et cruelle ; 6+6 a
Sa force vient d’en haut : nul n’est au-dessus d’elle. 6+6 a
Tout un peuple obéit, nous devons obéir ; 6+6 b
Dieu jugera plus tard et saura qui punir. 6+6 b
Pour nous, suivons l’exemple et le sort de nos frères ; 6+6 a
190 Nul n’a droit de marcher par des sentiers contraires. 6+6 a
Celui qui, sans orgueil, fait ce que fait chacun, 6+6 b
Et, soumis à la loi, subit le sort commun, 6+6 b
Eût-il le moins bon lot et les plus sombres chances, 6+6 a
Il échappe au remords, la pire des souffrances. 6+6 a
195 Mais celui qui, rebelle et marchant à l’écart, 6+6 b
Dans les devoirs de tous veut se choisir sa part, 6+6 b
Qui se croit, sans nul titre, excepté du vulgaire, 6+6 a
Et seul contre son peuple ose se mettre en guerre, 6+6 a
Qui des lois et des mœurs veut remonter le cours, 6+6 b
200 Haï souvent, flétri parfois, vaincu toujours, 6+6 b
Ne sachant plus se prendre à rien de légitime, 6+6 a
Se condamne au malheur…, hélas ! peut-être au crime ! 6+6 a
Tous restèrent saisis, le prêtre ayant parlé. 6+6 b
Le vieux Jacque hésitait, dans son cœur ébranlé ; 6+6 b
205 Nul n’osait plus jeter un mot dans la balance ; 6+6 a
Pierre baissait les yeux ; mais, rompant le silence 6+6 a
« Curé, dit le docteur, assez de sang humain ! 6+6 b
Être aujourd’hui soldat, c’est être mort demain. 6+6 b
Et pourquoi ? Pour qu’un homme affamé de tueries 6+6 a
210 Alimente à plaisir ses longues boucheries. 6+6 a
Ce fils, on en ferait de la chair à canon ! 6+6 b
Si vos lois disent oui, la nature dit non. 6+6 b
Ôtons-leur cet enfant, notre unique espérance. 6+6 a
Ce Corse a desséché les veines de la France ! 6+6 a
215 Pour repeupler nos champs, comment feront vos lois ? 6+6 b
Comment reverdira le grand chêne gaulois ? 6+6 b
Moi, le vieux médecin, j’ai souci de la race ; 6+6 a
Et nul remords au cœur, certes, ne m’embarrasse, 6+6 a
Quand j’arrache au boucher des gars intelligents 6+6 b
220 Qui puissent faire encor souche de braves gens. 6+6 b
Toi, va dans nos forêts nous garder ta jeunesse, 6+6 a
Afin qu’un joyeux clan sous ce clocher renaisse. 6+6 a
La montagne offre encor, malgré les bûcherons, 6+6 b
Un asile, un rempart à de vaillants lurons. 6+6 b
225 Courage et bon espoir ! le dénoûment s’achève. 6+6 a
Ce trône fait de sang va crouler sous le glaive ; 6+6 a
Encore un Te Deum comme ceux d’aujourd’hui… 6+6 b
Nos vieux sapins branlants dureront plus que lui. » 6+6 b
Or, sans attendre un mot de prudence ou de blâme 6+6 a
230 Qui rompît ce conseil adopté par son âme, 6+6 a
Pierre, à d’autres qu’à lui sans plus avoir recours, 6+6 b
D’un coup de volonté trancha tous les discours. 6+6 b
Par les pleurs de sa mère exalté davantage, 6+6 a
Il lui prit les deux mains, baisa ce cher visage. 6+6 a
235 Puis, d’un ton qui ne veut plus être contredit, 6+6 b
Il parla, le front haut, fermement, et leur dit : 6+6 b
« Je ne servirai pas ! je n’aurai pas de maîtres ; 6+6 a
Je vivrai, je mourrai sur le sol des ancêtres ; 6+6 a
Je vais dans la forêt joindre les insoumis, 6+6 b
240 Et j’y ferai la guerre à mes vrais ennemis. 6+6 b
Mon corps ne quittera pas plus que ma pensée 6+6 a
Le pays de ma mère et de ma fiancée. 6+6 a
Si chacun doit s’armer et combattre toujours, 6+6 b
Je serai le soldat de mes propres amours. 6+6 b
245 Voyez ce vieux fusil, à cette cheminée ; 6+6 a
Je le prends, nous ferons tous deux ma destinée. 6+6 a
Dans les murs de Lyon, contre d’autres bourreaux, 6+6 b
Mon père le porta, libre et fier, en héros. 6+6 b
Blessé, proscrit, caché sous ce vieux toit de chêne, 6+6 a
250 Il est mort sans fléchir dans l’amour, dans la haine. 6+6 a
Je ne le vaudrai pas…, mais je l’imiterai. 6+6 b
Mère, que Dieu vous garde, et je me garderai ! » 6+6 b
Et la mère, achevant son muet sacrifice, 6+6 a
Pleurait sans écarter l’un ou l’autre calice ; 6+6 a
255 Entre ces deux périls, n’osant former un vœu, 6+6 b
Elle ne savait plus que demander à Dieu. 6+6 b
L’arrêt porté rendit à son âme hésitante 6+6 a
La flamme et le ressort qu’usait la pâle attente ; 6+6 a
Debout, elle embrassa son fils, et par trois fois 6+6 b
260 Elle arma le proscrit du signe de la croix, 6+6 b
Et lui dit à voix basse, au bout d’une prière, 6+6 a
Quelques mots… de ces mots comme en trouve une mère, 6+6 a
Et dont l’or pur étend sur le cœur filial 6+6 b
Une armure d’honneur impénétrable au mal. 6+6 b
265 Et nul ne parla plus ; et tous, cachant leurs larmes, 6+6 a
L’aidaient à préparer des vivres et des armes. 6+6 a
Et, par le bon docteur, Pierre emmené sans bruit, 6+6 b
Gagna le bois propice au milieu de la nuit. 6+6 b
mètre profil métrique : 6+6
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