Métrique en Ligne
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e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
LAP_5/LAP31
Victor de LAPRADE
POÈMES ÉVANGÉLIQUES
1852
LE ROYAUME DU MONDE
I
Sur son trône d’argentaux degrés de porphyre, 6+6 a
Calme, comme les dieuxqui peuvent se suffire, 6+6 a
Le roi, ceint du bandeaupar l’orgueil allégé, 6+6 b
Dans la pourpre de Tyrest mollement plongé ; 6+6 b
5 Il a pour escabeaudigne de ses sandales 6+6 a
Les crins de deux lionsassoupis sur les dalles ; 6+6 a
La hache, à ses côtés,veille au bras des licteurs. 6+6 b
Le palais retentitdes pas des serviteurs, 6+6 b
Et les soldats sans nombre,épars sous les portiques, 6+6 a
10 Font sonner le pavésous le fer de leurs piques. 6+6 a
Voici des nationsles pâles envoyés ; 6+6 b
Déposant le tributdes villes à ses pieds, 6+6 b
Ils passent, et, muetsen adorant sa face, 6+6 a
Toute crainte des dieuxdans leur terreur s’efface. 6+6 a
15 Cent peuples ont saignépour grossir son trésor 6+6 b
Et cent urnes sont làpleines de lingots d’or, 6+6 b
Mille d’argent frappé,du roi portant l’empreinte. 6+6 a
Ils ont offert encorla laine deux fois teinte, 6+6 a
Des tigres et des lynxles manteaux tachetés, 6+6 b
20 Les plumages d’autrucheen Libye achetés, 6+6 b
Les coffres de santal,les robes d’écarlate, 6+6 a
Les perles en colliersdans des coupes d’agate. 6+6 a
Puis, viennent, tout scellés,sur le marbre piaffants, 6+6 b
Les chevaux du désert,domptés par des enfants, 6+6 b
25 Et si prompts, que leur vol,sur l’océan des sables, 6+6 a
Devance du simounles pieds insaisissables ; 6+6 a
Puis, d’un pas cadencé,les chameaux au long cou 6+6 b
Aux mains des chameliersbalançant leur licou, 6+6 b
Sous un fardeau d’ivoireet d’huiles et de gommes ; 6+6 a
30 Puis, les lourds éléphants,ces rochers chargés d’hommes, 6+6 a
Qui, s’émouvant au bruitdes trompes, des tambours, 6+6 b
Porteront au combatles guerriers dans les tours, 6+6 b
Quand le roi, pour servirsa gloire ou sa justice, 6+6 a
S’étant levé, ceindrason glaive sur sa cuisse ; 6+6 a
35 Enfin, tribut charmant,et que d’un cœur jaloux 6+6 b
La reine en son palaisrecevra de l’époux, , 6+6 b
Cent filles du Niger,belles au sein d’ébène, 6+6 a
Esclaves dont peut-êtreune un jour sera reine, 6+6 a
Qui, d’un rouge collierfière, darde en passant 6+6 b
40 D’un œil sauvage et douxle sourire innocent. 6+6 b
Car la terre est au roi !les plaines et les ondes 6+6 a
Épuisent sous sa mainleurs entrailles fécondes. 6+6 a
Aux voluptés du roitout doit payer tribut ; 6+6 b
Toute vie a sa joieou son orgueil pour but. 6+6 b
45 Pour enrichir le roi,la mine ténébreuse 6+6 a
Livre l’or et l’airainau bras vil qui la creuse ; 6+6 a
La mer jette à ses piedsla perle et le corail ; 6+6 b
Pour ses chars, des chevauxs’élargit le poitrail ; 6+6 b
Des étoiles du cielbuvant les pleurs nocturnes, 6+6 a
50 L’aloès et le nardfleurissent pour ses urnes. 6+6 a
Le raisin d’Engaddin’embaume les pressoirs 6+6 b
Que pour verser au roison ivresse des soirs ; 6+6 b
Pour lui seul, pour peuplerses tours et ses galères, 6+6 a
Le rude enfantementouvre les flancs des mères ; 6+6 a
55 Et des vierges, pour lui,mûrissant les couleurs, 6+6 b
L’été d’un fin duvetdore leur joue en fleurs. 6+6 b
Et le roi voit, d’en haut,le flot des tributaires 6+6 a
De son trône effleurerles marches solitaires, 6+6 a
Et cette foule, au loin,s’écarter lentement 6+6 b
60 De l’amas des trésorsqui monte incessamment ; 6+6 b
Planant sur les humains,son regard les méprise. 6+6 a
Telle, sur la montagne,et dans sa force assise, 6+6 a
La tour de Siloëpenche sur les coteaux 6+6 b
Son front proéminentet ridé de créneaux, 6+6 b
65 A l’heure l’Occident,l’inondant de lumière, 6+6 a
Revêt de pourpre et d’orses épaules de pierre, 6+6 a
Et, sur ses larges pieds,que l’ombre déjà mord, 6+6 b
Du manteau flamboyantsoulève un peu le bord ; 6+6 b
Tandis qu’en longs troupeauxdéfilent devant elle 6+6 a
70 tes brebis et les boucsque l’abreuvoir appelle, 6+6 a
Poudreux, baissant la têteet l’œil demi-fermé, 6+6 b
Si las du poids de l’airsous ce ciel enflammé, 6+6 b
Que, malgré l’eau plus procheet leur soif plus brûlante, 6+6 a
Le pasteur doit encorpresser leur marche lente. 6+6 a
75 Dans la paix de f orgueilqui ne craint que l’ennui, 6+6 b
Dénombrant tout un peupleà genoux devant lui, 6+6 b
Tel Hérode régnait.Lorsqu’entre et se prosterne 6+6 a
Un messager hâtif,et que la peur gouverne ; 6+6 a
Il tremble, et dit : « Seigneur,des vieillards étrangers, 6+6 b
80 Des serviteurs nombreuxà leur suite rangés, 6+6 b
Partis, comme l’apprendleur langue et leur costume, 6+6 a
Du lointain Orientou le soleil s’allume, 6+6 a
Viennent en demandant,par la ville en émoi : 6+6 b
donc est-il, ô Juifs,l’enfant né votre roi ? » 6+6 b
85 Il dit. Mais ont parutrois fronts sacrés par l’âge 6+6 a
Et par la majestédu monarque et du sage. 6+6 a
Ces pasteurs des humainsau savoir éprouvé 6+6 b
Parlent : « A l’Orientun astre s’est levé 6+6 b
Que nos yeux, dans l’étheraccoutumés à lire, 6+6 a
90 Sur son antique azurjamais n’avaient vu luire. 6+6 a
Les étoiles du ciels’éclipsaient alentour, 6+6 b
Car l’astre nouveau-néchangeait la nuit en jour. 6+6 b
Il marchait, et du hautde la splendide vte, 6+6 a
Sur terre ses rayonsdécrivaient une route ; 6+6 a
95 Il faisait chaque soirsa halte dans le ciel, 6+6 b
Et nous l’avons suividu côté d’Israël. 6+6 b
Les ancêtres, pour quil’avenir fut sans voile, 6+6 a
Telle du roi des roisnous ont prédit l’étoile ; 6+6 a
C’est lui que nous cherchons.Les livres des vieux temps 6+6 b
100 Témoignent aux yeux purs,en termes éclatants, 6+6 b
Qu’un sceptre doit fleurirdans l’heureuse Judée, 6+6 a
Par qui la terre entièreun jour sera guidée. 6+6 a
Dites-nous la cité,le palais triomphal 6+6 b
, dans son berceau d’or,sourit l’enfant royal, 6+6 b
105 Pour qu’à ses pieds divinsSaba, Suse et Palmyre 6+6 a
Présentent par nos mainsl’or, l’encens et la myrrhe. » 6+6 a
Tel le sage Orient,dont l’esprit garde encor 6+6 b
Des leçons de l’Édenle mystique trésor, 6+6 b
Et du livre des cieuxinterprète les pages, 6+6 a
110 Vient demander un Dieupar la voix de ses Mages. 6+6 a
D’abord paisible et sûrde son éternité, 6+6 b
Le roi fronce bientôtun sourcil irrité. 6+6 b
Il demande à la finses docteurs et ses prêtres ; 6+6 a
Et ceux-ci : « Nous lisonsau livre des ancêtres : 6+6 a
115 « — Bethlêm, dont les enfantsseraient bientôt comptés, 6+6 b
« Tu n’es pas dans Judala moindre des cités ; 6+6 b
« Sois joyeuse ! en ton seinntra le chef auguste 6+6 a
« Qui régira Sionsous une loi plus juste. » 6+6 a
Donc, ô roi ! dans Bethlêm,au gré des imposteurs, 6+6 b
120 Un enfant peut grandirsous des signes menteurs ; 6+6 b
Toi, pour garder la paixà ton peuple tranquille, 6+6 a
Tiens l’œil de ta vengeanceouvert sur cette ville. » 6+6 a
Et, du mtre sondantl’impénétrable front, 6+6 b
Il regardent germerle vœu qu’ils flatteront. 6+6 b
125 Le roi se tait. Nul œilencore n’a vu poindre 6+6 a
La crainte sur sa faceet la fureur s’y joindre ; 6+6 a
Devant l’arrêt sacréqu’il veut tenir pour vain, 6+6 b
Le trouble de son cœurse masque de dédain. 6+6 b
Mais, dès le livre clos,un serviteur sinistre 6+6 a
130 Se lève, des souonsinsidieux ministre : 6+6 a
« O roi ! ceux qui, veillantpar un zèle assidu, 6+6 b
Vont écoutant pour toidans l’ombre, ont entendu 6+6 b
D’étranges bruits gronderparmi les multitudes : 6+6 a
Voix qui percent les mursdes prisons les plus rudes ; 6+6 a
135 Voix d’ouvriers rétifsexpirant sous le fouet, 6+6 b
Murmures de la poudre ton pied se jouait ; 6+6 b
Voix de vils mendiantset de lépreux infâmes 6+6 a
Attroupant autour d’euxles enfants et les femmes, 6+6 a
De vagabonds guettantau coin des carrefours, 6+6 b
140 De pâtres hérisséset pleins de longs discours, 6+6 b
Et qui se font, le soirde leurs courses lointaines, 6+6 a
De mystiques appelssur le bord des fontaines ; 6+6 a
Voix de pécheurs grossiers,d’ignorants matelots, 6+6 b
Soupirs entremêlésde rire et de sanglots ; 6+6 b
145 Voix d’étrangers douteuxvenus des caravanes, 6+6 a
Paroles serpentantdes cachots aux cabanes, 6+6 a
Que les hommes impurs,méprisés, dangereux, 6+6 b
Déjà, comme un salut,se transmettent entre eux ; 6+6 b
Que l’esclave murmureen s’éloignant du mtre, 6+6 a
150 Disant : Le jour est proche notre roi va ntre ! » 6+6 a
Et du tyran vieillil’œil s’est rougi de sang, 6+6 b
Tant la rage en son âmeavec la peur descend. 6+6 b
Jaune, le cou gonflé,trouant d’une morsure 6+6 a
Sa lèvre aux bords vineuxqu’a bouffis la luxure, 6+6 a
155 D’un coup, sur le pavé,tordant son sceptre d’or, 6+6 b
Affreux... « Juda sauraqu’Hérode règne encor ! 6+6 b
O terre de Bethlêm,nid d’imposteurs rebelles, 6+6 a
J’écraserai tes filsjusqu’entre tes mamelles ! 6+6 a
Allez ! broyez du pied,égorgez par le fer 6+6 b
160 Tout mâle en son sein néde deux ans et d’hier, 6+6 b
Et que, sur les tronçonsde leurs fruits éphémères, 6+6 a
Le glaive aille fouillerles entrailles des mères ! » 6+6 a
II
Les échos de ces mots,par cent voix répétés, 6+6 b
Comme des chars sanglantsroulaient dans les cités, 6+6 b
165 Quand, sortis de Bethlêm,des hommes de la plèbe, 6+6 a
Chantant et louant Dieuretournaient à leur glèbe ; 6+6 a
Des harpes dans les airset d’invisibles voix 6+6 b
Accompagnaient d’en hautleurs chants le long des bois. 6+6 b
« Nuit du message, ô nuitd’amour et de merveilles ! 6+6 a
170 Près des agneaux dormantsnous prolongions nos veilles. 6+6 a
En cercle, autour des feux,sur la montagne assis, 6+6 b
Écoutant des vieillardsles antiques récits : 6+6 b
Abraham et Jacob,le grand pasteur Moïse 6+6 a
Marchant, par le désert,vers la terre promise, 6+6 a
175 David, roi de la fronde,et l’enfant immortel 6+6 b
Qui ntra de son sangpour sauver Israël, 6+6 b
Voilà qu’un chant suaveinterrompt nos paroles ; 6+6 a
Sur les buissons ardentsluisent des auréoles, 6+6 a
Et, jusqu’à l’horizon,tout le désert en feu 6+6 b
180 Nous tient environnésde la clarté de Dieu. 6+6 b
Un chœur, un peuple entierdans les airs se compose 6+6 a
Des Anges, des Espritssortis de toute chose ; 6+6 a
Ils s’élançaient des bois,des sources, des rochers, 6+6 b
Du milieu des grands bœufsautour de nous couchés. 6+6 b
185 Et, remplissant de voixl’atmosphère enflammée 6+6 a
Bientôt de Jéhovahparut toute l’armée, 6+6 a
Disant : — « Paix sur la terreaux gens de bon vouloir ! 6+6 b
« Gloire au Très-Haut ! Soyezpleins de joie et d’espoir, 6+6 b
« O bergers ! dans Bethlèmle Sauveur vient de ntre ! 6+6 a
190 « A ces signes l’enfantse fera reconntre : 6+6 a
« Il est, près d’un vieillard,d’une femme à genoux, 6+6 b
« Couché dans une crèche,aussi pauvre que vous. » — 6+6 b
Et nous partons sur l’heure,obéissant aux anges, 6+6 a
Nous cherchons dans Bethlômle Christ encore aux langes, 6+6 a
195 Et nous voyons l’enfant.Le Sauveur des humains, 6+6 b
Souriant sous ses pleurs,nous tend ses frêles mains : 6+6 b
A genoux, devant lui,sa mère adore et prie, 6+6 a
Si belle en sa prièreet si pure, ô Marie ! 6+6 a
Qu’il semble, à sa frcheur,que ce lis abrité 6+6 b
200 Ne s’est jamais ouvertpour la maternité. 6+6 b
Les vents aigus et froidssifflent dans la cabane ; 6+6 a
Mais sur le nourrissonveillent le bœuf et l’âne, 6+6 a
Et ces doux serviteurs,en l’adorant aussi, 6+6 b
D’un souffle épais et chaudcouvrent le Dieu transi. 6+6 b
205 Et nous, pauvres bergers,en disant nos cantiques, 6+6 a
A la sainte familleoffrons nos dons rustiques, 6+6 a
Les agneaux les plus blancs,les petits des ramiers, 6+6 b
Et le lait et le mielet le fruit des palmiers ; 6+6 b
Puis, de sauvages fleurs,de thym, de menthe frche, 6+6 a
210 Nous avons embauméla paille de la crèche. 6+6 a
Loué soit et béniDieu qui nous a fait voir 6+6 b
Le roi des temps meilleursdont nous perdions l’espoir ! 6+6 b
Loué soit et bénice roi, né sous le chaume, 6+6 a
Qui laisse les bergersentrer dans son royaume. » 6+6 a
215 Heureux pasteurs ! à voustout d’abord s’est montré 6+6 b
L’enfant divin, l’enfantpromis et désiré. 6+6 b
Les sages, que le mondeavec orgueil écoute, 6+6 a
Ont perdu leur étoileet demandent leur route ; 6+6 a
Les docteurs de la loi,dont le cœur ne bat plus, 6+6 b
220 Citent le texte mortde leurs livres mal lus ; 6+6 b
Les rois contre celuidont le règne se lève 6+6 a
Invoquent les bourreauxet tirent le vieux glaive. 6+6 a
Pour vous seuls, ô bergers,ô cœurs simples et droits, 6+6 b
Le désert s’est peupléde regards et de voix ; 6+6 b
225 Vous seuls pouviez prêterune oreille assez pure 6+6 a
Aux chansons des Espritsépars dans la nature, 6+6 a
Et, dirigés par euxvers un pauvre berceau, 6+6 b
Vous avez, les premiers,trouvé le Dieu nouveau. 6+6 b
III
Ton œuvre est faite, ô roi !ta crainte et ta colère 6+6 a
230 S’éteindront, à la fin,dans le sang populaire. 6+6 a
Le bourreau vigilantfouille encor, dans Judas, 6+6 b
Les berceaux échappésaux meutes des soldats ; 6+6 b
Pas de toits si cachés,pas de tours si puissantes, 6+6 a
Ni ruses, ni fureursdes mères rugissantes, 6+6 a
235 Rien n’a sauvé leurs filsmarqués par tes souons : 6+6 b
Le fer a sur le seincloué les nourrissons ; 6+6 b
Dans le réduit secretqui les dérobe encore 6+6 a
L’incendie alluméles trouve et les dévore ; 6+6 a
Sur les dalles brisés,comme des fruits trop mûrs, 6+6 b
240 Leur sang mêlé de laitjaillit contre les murs ; 6+6 b
Dans les places, les cours,les sentiers qui ruissellent, 6+6 a
De ces frêles agneauxles débris s’amoncellent. 6+6 a
C’est alors qu’une voixdans Rama s’entendit, 6+6 b
Des pleurs et des sanglots,comme il était prédit, 6+6 b
245 Et ces longs hurlements,roulant de fte en fte. 6+6 a
Qu’au fond de sa caverneécoutait le prophète ; 6+6 a
Rachel pleurant ses fils.....Jamais tu ne voulus 6+6 b
Mère ! être consolée,alors qu’ils ne sont plus. 6+6 b
Or, deux anges, sortisde ces murs lamentables, 6+6 a
250 Précédaient dans la nuitdeux familles semblables. 6+6 a
Avec leurs fils sauvés,par des chemins divers, 6+6 b
Les deux couples élusfuyaient, d’ombres couverts : 6+6 b
L’un, — dont l’enfant, au brasd’une mère plus belle, 6+6 a
De son front plus divinrépand l’éclat sur elle, 6+6 a
255 Ce fils que, vers la crècheavec amour rangés, 6+6 b
Ont appelé Sauveurles rois et les bergers, — 6+6 b
Vers l’Égypte marchait,vers la terre des sages, 6+6 a
s’est accumuléle savoir des vieux âges, 6+6 a
la Grèce a verséles trésors agrandis 6+6 b
260 Des saints enseignementsqu’elle y puisait jadis ; 6+6 b
L’autre, — plus chargé d’anset d’aspect plus austère, 6+6 a
Avec un fils pareilaux enfants de la terre, — 6+6 a
S’approchait du désert,berceau des visions, 6+6 b
Trépied toujours fumantdes inspirations, 6+6 b
265 Bûcher , pour mouriren nous cachant ses traces, 6+6 a
S’enfonce, au jour marqué,l’Esprit des vieilles races, 6+6 a
Qui, renaissant du feu,vole, oiseau rajeuni, 6+6 b
Et poursuit dans le tempsson voyage infini. 6+6 b
mètre profil métrique : 6+6
logo du CRISCO logo de l'université