Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
LAM_1/LAM18
Alphonse de LAMARTINE
MÉDITATIONS POÉTIQUES
PREMIÈRES MÉDITATIONS
1820
DIX-HUITIÈME MÉDITATION
RESSOUVENIR DU LAC LÉMAN
À M. HUBER SALADIN
1842
Encor mal éveillé du plus brillant des rêves, 6+6 a
Au bruit lointain du lac qui dentelle tes grèves, 6+6 a
Rentré sous l’horizon de mes modestes cieux, 6+6 b
Pour revoir en dedans je referme les yeux, 6+6 b
5 Et devant mes regards flottent à l’aventure, 6+6 a
Avec des pans de ciel, des lambeaux de nature ! 6+6 a
Si Dieu brisait ce globe en confus éléments, 6+6 b
Devant sa face ainsi passeraient ses fragments… 6+6 b
De grands golfes d’azur, ou de rêveuses voiles 6+6 a
10 Répercutant le jour sur leurs ailes de toiles, 6+6 a
Passent d’un bord à l’autre avec les blonds troupeaux, 6+6 b
Les foins fauchés d’hier qui trempent dans les eaux ; 6+6 b
Des monts aux verts gradins que la colline étage, 6+6 a
Qui portent sur leurs flancs les toits du blanc village, 6+6 a
15 Ainsi qu’un fort pasteur porte, en montant aux bois, 6+6 b
Un chevreau sous son bras sans en sentir le poids ; 6+6 b
Plus haut, les noirs sapins, mousses des précipices, 6+6 a
Et les grands prés tachés d’éclatantes génisses, 6+6 a
Et les chalets perdus pendant tout un été 6+6 b
20 Sur les derniers sommets de ce globe habité, 6+6 b
Où le regard, épris des hauteurs qu’il affronte, 6+6 a
S’élève avec l’amour, soupir qui toujours monte !… 6+6 a
Désert où l’homme errant, pour leur lait et leur miel, 6+6 b
Trouve la liberté qu’il rapporta du ciel !… 6+6 b
25 Par-dessus ces sommets la neige blanche ou rose, 6+6 a
Fleur que l’été conserve et que la nue arrose ; 6+6 a
Les glaciers suspendus, océans congelés, 6+6 b
Pour la soif des vallons tour à tour distillés ; 6+6 b
Dans l’abîme assourdi l’avalanche qui plonge ; 6+6 a
30 Et sous la main de Dieu pressés comme une éponge, 6+6 a
Noyés dans son soleil, fondus à sa lueur, 6+6 b
Ces grands fronts de la terre exprimant sa sueur !… 6+6 b
Je vois blanchir d’ici, dans les sombres vallées, 6+6 a
Des torrents de poussière et des ondes ailées ; 6+6 a
35 Leur sourd mugissement tonne si loin de moi, 6+6 b
Que je n’entends plus rien du fracas que je voi ! 6+6 b
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Flèche d’eau du sommet dans le gouffre lancée, 6+6 a
La cascade en sifflant éblouit ma pensée ; 6+6 a
Comme un lambeau de voile arraché par le vent, 6+6 b
40 Elle claque au rocher, rejaillit en pleuvant, 6+6 b
Et tombe en pétillant sur le granit qui fume 6+6 a
Comme un feu de bois vert que le pasteur allume. 6+6 a
À peine reste-t-il assez de ses vapeurs 6+6 b
Pour qu’un pâle arc-en-ciel y trempe ses couleurs 6+6 b
45 Et flotte quelque temps sur cette onde en fumée, 6+6 a
Comme sur un nom mort un peu de renommée !… 6+6 a
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Notre barque s’endort, ô Thoune ! sur ta mer, 6+6 b
Dont l’écume à la main ne laisse rien d’amer ; 6+6 b
De tes flots, bleu miroir, ces Alpes sont la dune. 6+6 a
50 Il est nuit ; sur ta lame on voit nager la lune : 6+6 a
Elle fait ruisseler sur son sentier changeant 6+6 b
Les mailles de cristal de son filet d’argent, 6+6 b
Et regarde, à l’écart des bords d’un autre monde, 6+6 a
Les étoiles ses sœurs se baigner dans ton onde. 6+6 a
55 Son disque, épanoui de noyer en noyer, 6+6 b
De l’ondoiement des flots, pour nous, semble ondoyer ; 6+6 b
Chaque arbre tour à tour la dévoile ou la cache. 6+6 a
D’un côté de l’esquif notre ombre étend sa tache, 6+6 a
Et de l’autre les monts, leurs neiges, leurs glaçons, 6+6 b
60 Plongent dans le sillage avec leurs blancs frissons !… 6+6 b
Diamant colossal enchâssé d’émeraudes, 6+6 a
Et le front rayonnant d’auréoles plus chaudes, 6+6 a
La rêveuse Yung-Frau, de son vert piédestal 6+6 b
Déploie aux vents des nuits sa robe de cristal… 6+6 b
65 À ce divin tableau, la rame lente oublie 6+6 a
De frapper sous le bord la vague recueillie ; 6+6 a
On n’entend que le bruit des blanches perles d’eau 6+6 b
Qui retombent au lac des deux flancs du bateau, 6+6 b
Et le doux renflement d’un flot qui se soulève, 6+6 a
70 Sons inarticulés d’eau qui dort et qui rêve !… 6+6 a
Ô poétique mer ! il est dans cet esquif 6+6 b
Plus d’un cœur qui comprend ton murmure plaintif ; 6+6 b
Qui, sous l’impression dont ta scène l’inonde, 6+6 a
Pour soulever un sein, s’enfle comme ton onde, 6+6 a
75 S’ouvre pour réfléchir, à l’alpestre clarté, 6+6 b
La nature, son Dieu, l’amour, la liberté ; 6+6 b
Et, ne pouvant parler sous le poids qui le charme 6+6 a
Répand le dernier fond de toute âme… une larme ! 6+6 a
Huber ! heureux enfant de ces tribus de Tell, 6+6 b
80 Que Dieu plaça plus près des Alpes, son autel ! 6+6 b
Des splendeurs de ces monts doux et fier interprète, 6+6 a
Âme de citoyen dans un cœur de poëte ! 6+6 a
Voilà donc ces sommets et ces lacs étoilés 6+6 b
Devant nos yeux ravis par ta main dévoilés ! 6+6 b
85 Voilà donc ces rochers à qui ton amour crie 6+6 a
Le plus beau nom de l’homme à la terre : « Ô patrie !… » 6+6 a
Ah ! tu tiens à ce ciel par un double lien : 6+6 b
Qui chérit la nature est deux fois citoyen ! 6+6 b
Mais tu dis, dans l’orgueil de ta fière tendresse : 6+6 a
90 « Ces monts sont trop bornés pour l’amour qui m’oppresse : 6+6 a
» On voit la liberté sur leurs flancs resplendir ; 6+6 b
» Mais, pour l’adorer plus, je voudrais l’agrandir. 6+6 b
» N’être qu’un poids léger de l’immense équilibre, 6+6 a
» C’est être respecté, ce n’est pas être libre : 6+6 a
95 » Dans sa force tout droit doit porter sa raison. 6+6 b
» Un grand peuple à ses pieds veut un grand horizon ! 6+6 b
» Si la pitié des rois nous épargne l’offense, 6+6 a
» Le dédain des tyrans n’est pas l’indépendance ; 6+6 a
» Il faut compter par masse et non par fractions, 6+6 b
100 » Pour jouer dans ce siècle au jeu des nations. 6+6 b
» La Suisse est l’oasis de mon âme attendrie ; 6+6 a
» J’y chéris mon berceau, j’y cherche une patrie !… » 6+6 a
— Adore ton pays, et ne l’arpente pas. 6+6 b
Ami, Dieu n’a pas fait les hommes au compas : 6+6 b
105 L’âme est tout ; quel que soit l’immense flot qu’il roule, 6+6 a
Un grand peuple sans âme est une vaste foule ! 6+6 a
Du sol qui l’enfanta la sainte passion 6+6 b
D’un essaim de pasteurs fait une nation : 6+6 b
Une goutte de sang dont la gloire tient trace 6+6 a
110 Teint pour l’éternité le drapeau d’une race ! 6+6 a
N’en est-il pas assez sur la flèche de Tell 6+6 b
Pour rendre son ciel libre et son peuple immortel ? 6+6 b
Sparte vit trois cents ans d’un seul jour d’héroïsme. 6+6 a
La terre se mesure au seul patriotisme. 6+6 a
115 Un pays ? c’est un homme, une gloire, un combat ! 6+6 b
Zurich ou Marathon, Salamine ou Morat ! 6+6 b
La grandeur de la terre est d’être ainsi chérie : 6+6 a
Le Scythe a des déserts, le Grec une patrie !… 6+6 a
Autour d’un groupe épars de montagnes, d’îlots, 6+6 b
120 Promontoires noyés dans les brumes des flots, 6+6 b
Avec son sang versé d’une héroïque artère, 6+6 a
Léonidas mourant écrit du doigt, sur terre, 6+6 a
Des titres de vertu, d’amour, de liberté, 6+6 b
Qui lèguent un pays à l’immortalité ! 6+6 b
125 Qu’importe sa surface ? un jour, cette colline 6+6 a
Sera le Parthénon, et ces flots Salamine ! 6+6 a
Vous les avez écrits, ces titres et ces droits, 6+6 b
Sur un granit plus sûr que les chartes des rois ! 6+6 b
Mais ce n’est plus le glaive, Huber, c’est la pensée, 6+6 a
130 Par qui des nations la force est balancée. 6+6 a
Le règne de l’esprit est à la fin venu. 6+6 b
Plus d’autres boucliers ! — l’homme combat à nu. — 6+6 b
La conquête brutale est l’erreur de la gloire. 6+6 a
Tu l’as vu, nos exploits font pleurer notre histoire. 6+6 a
135 De triomphe en triomphe, un ingrat conquérant 6+6 b
A rétréci le sol qui l’avait fait si grand !… 6+6 b
Il faut qu’avec l’effort de l’orgueil en souffrance 6+6 a
Le génie et la paix reconquièrent la France, 6+6 a
Et que nos vérités, de leurs plus beaux rayons, 6+6 b
140 Dérobent notre épée à l’œil des nations, 6+6 b
Ainsi qu’Harmodius, sous un faisceau de rose, 6+6 a
Cachait le saint poignard altéré d’autre chose ! 6+6 a
Les serviteurs du monde en sont seuls les héros : 6+6 b
Où naquit un grand homme, un empire est éclos. 6+6 b
145 La terre qui l’enfante, illustrée et bénie, 6+6 a
Monte de son niveau, grandit de son génie : 6+6 a
Il conquiert à son nom tout ce qui le comprend. 6+6 b
Ô Léman, à ce titre es-tu donc trop peu grand ? 6+6 b
Jamais Dieu versa-t-il sur sa terre choisie, 6+6 a
150 De sa corne de dons, d’amour, de poésie, 6+6 a
Plus de noms immortels, sonores, éclatants, 6+6 b
Que ceux dont tu grossis le bruit lointain du temps ? 6+6 b
L’amour, la liberté, ces alcyons du monde, 6+6 a
Combien de fois ont-ils pris leur vol sur ton onde, 6+6 a
155 Ou confié leur nid à tes flots transparents ? 6+6 b
Je vois d’ici verdir les pentes de Clarens, 6+6 b
Des rêves de Rousseau fantastiques royaumes, 6+6 a
Plus réels, plus peuplés de ses vivants fantômes, 6+6 a
Que si vingt nations sans gloire et sans amour 6+6 b
160 Avaient creusé mille ans leurs lits dans ce séjour ; 6+6 b
Tant l’idée est puissante à créer sa patrie ! 6+6 a
Voilà ces prés, ces eaux, ces rocs de Meillerie, 6+6 a
Ces vallons suspendus dans le ciel du Valais, 6+6 b
Ces soleils scintillants sur le bois des chalets, 6+6 b
165 Où, des simples des champs en cueillant le dictame, 6+6 a
Dans leur plus frais parfum il aspira son âme ! 6+6 a
Aussi le souvenir de ces félicités 6+6 b
Le suivit-il toujours dans l’ombre des cités. 6+6 b
Ses pieds rampants gardaient l’odeur des herbes hautes, 6+6 a
170 Son premier ciel brillait jusqu’au fond de ses fautes, 6+6 a
Comme une eau de cascade, en perdant sa blancheur, 6+6 b
Roule à l’Arve glacé sa première fraîcheur. 6+6 b
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Voltaire ! quel que soit le nom dont on le nomme, 6+6 a
C’est un cycle vivant, c’est un siècle fait homme ! 6+6 a
175 Pour fixer de plus haut le jour de la raison, 6+6 b
Son œil d’aigle et de lynx choisit ton horizon ; 6+6 b
Heureux si, sur ces monts où Dieu luit davantage, 6+6 a
Il eût vu plus de ciel à travers le nuage ! 6+6 a
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Byron, comme un lutteur fatigué du combat, 6+6 b
180 Pour saigner et mourir, sur tes rives s’abat ; 6+6 b
On dit que, quand les vents roulent ton onde en poudre, 6+6 a
Sa voix est dans tes cris et son œil dans ta foudre. 6+6 a
Une plume du cygne enlevée à son flanc 6+6 b
Brille sur ta surface à côté du mont Blanc ! 6+6 b
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185 Mais mon âme, ô Copet, s’envole sur tes rives, 6+6 a
Corinne repose au bruit des eaux plaintives. 6+6 a
En voyant ce tombeau sur le bord du chemin, 6+6 b
Tout front noble s’incline au nom du genre humain. 6+6 b
Colombe de salut pour l’arche du génie, 6+6 a
190 Seule elle traversa la mer de tyrannie ! 6+6 a
Pendant que sous ses fers l’univers avili 6+6 b
Du front césarien étudiait le pli, 6+6 b
Ce petit coin de terre, oasis de vengeance, 6+6 a
Protestait pour le siècle et pour l’intelligence : 6+6 a
195 Le poids du monde entier ne pouvait assoupir, 6+6 b
Liberté, dans ce cœur ton suprême soupir ! 6+6 b
Ce soupir d’une femme alluma le tonnerre 6+6 a
Qui foudroya d’en bas le Titan de la guerre ; 6+6 a
Il tomba, sur son roc par la haine emporté. 6+6 b
200 Vesta de la vengeance et de la liberté, 6+6 b
Sous les débris fumants de l’univers en flamme, 6+6 a
On retrouva leurs feux immortels dans ton âme !… 6+6 a
Ah ! que d’autres, flatteurs d’un populaire orgueil, 6+6 b
Suivent leur servitude au fond d’un grand cercueil ; 6+6 b
205 Qu’imitant des Césars l’abjecte idolâtrie, 6+6 a
Pour socle d’une tombe ils couchent la patrie, 6+6 a
Et, changeant un grand peuple en servile troupeau, 6+6 b
Qu’ils lui fassent lécher la botte et le chapeau ! 6+6 b
D’autres tyrans naîtront de ces larmes d’esclaves : 6+6 a
210 Diviniser le fer, c’est forger ses entraves ! 6+6 a
Avilir les humains, ce n’est pas se grandir ; 6+6 b
C’est éteindre le feu dont on veut resplendir ; 6+6 b
C’est abaisser sous soi le sommet où l’on monte, 6+6 a
C’est sculpter sa statue avec un bloc de honte ! 6+6 a
215 Si le banal encens qui brûle dans leurs mains 6+6 b
Se mesure au mépris qu’on a fait des humains, 6+6 b
Le colosse de fer dont ils fardent l’histoire 6+6 a
Avec plus de mépris aurait donc plus de gloire ? 6+6 a
Plus bas, Séjans d’une ombre ! admirez à genoux ! 6+6 b
220 Il avait deviné des juges tels que vous. 6+6 b
Mais le temps est seul juge : ami, laissons-les faire ; 6+6 a
Qu’ils pétrissent du sang à ce dieu du vulgaire ; 6+6 a
Que tout rampe à ses pieds de bronze… excepté moi ! 6+6 b
Staël, à lui l’univers ! — mais cette larme à toi ! — 6+6 b
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225 Huber, que ce grand nom, que ces ombres si chères 6+6 a
Agrandissent pour vous le pays de vos pères ! 6+6 a
Rebandez le vieil arc que son poids détendit : 6+6 b
On resserre le nœud quand le faisceau grandit. 6+6 b
Dans le tronc fédéral concentrez mieux sa séve ; 6+6 a
230 La tribu devient peuple et l’unité l’achève ! 6+6 a
Que Genève à nos pieds ouvre son libre port : 6+6 b
La liberté du faible est la gloire du fort. 6+6 b
Que, sous les mille esquifs dont ses eaux sont ridées, 6+6 a
Palmyre européenne au confluent d’idées, 6+6 a
235 Elle voie en ses murs l’Ibère et le Germain 6+6 b
Échanger la pensée en se donnant la main ! 6+6 b
Nid d’aigles élevé sur toute tyrannie, 6+6 a
Qu’elle soit pour l’exil l’hospice du génie, 6+6 a
Et que ces grands martyrs de l’immortalité 6+6 b
240 Lui payent d’un rayon son hospitalité ! 6+6 b
Pour moi, cygne d’hiver égaré sur tes plages, 6+6 a
Qui retourne affronter son ciel chargé d’orages, 6+6 a
Puissé-je quelquefois, dans ton cristal mouillé, 6+6 b
Retremper, ô Léman, mon plumage souillé ! 6+6 b
245 Puissé-je, comme hier, couché sur le pré sombre 6+6 a
Où les grands châtaigniers d’Évian penchent l’ombre, 6+6 a
Regarder sur ton sein la voile de pêcheur, 6+6 b
Triangle lumineux, découper sa blancheur ; 6+6 b
Écouter attendri les gazouillements vagues 6+6 a
250 Que viennent à mes pieds balbutier tes vagues, 6+6 a
Et voir ta blanche écume, en brodant tes contours, 6+6 b
Monter, briller et fondre, ainsi que font nos jours !… 6+6 b
mètre profil métrique : 6+6
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