Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
HUG_30/HUG1949
Victor HUGO
POÉSIES DIVERSES
édition de 1822
1867
IDYLLE
IDYLLE
LE VIEILLARD.
Ô mon fils, cours-tu ?
LE JEUNE HOMME.
Vers les bosquets de Gnide 6+6 a
 J’ose en secret suivre les pas 8 b
 D’une vierge aimable et timide : 8 a
 Par pitié, ne me retiens pas. 8 b
LE VIEILLARD.
5 Jeune Homme, crains Vénus :son sourire est perfide, 6+6 a
Minerve par ma voixt’offre ici son égide 6+6 a
 Contre ses dangereux appas. 8 a
LE JEUNE HOMME.
Qu’importe la sagesseà mon âme enivrée ! 6+6 b
 La ceinture de Cythérée 8 b
10  Vaut bien l’égide de Pallas. 8 a
LE VIEILLARD.
Redoute un sexe ingrat :mon fils, tu dois m’en croire. 6+6 a
Vole plutôt au Pindeillustrer ta mémoire. 6+6 a
LE JEUNE HOMME,
Le Pinde et ses sentiersdéjà me sont connus, 6+6 b
LE VIEILLARD.
 Apollon n’aime que la Gloire. 8 a
LE JEUNE HOMME,
15  Apollon ne hait pas Vénus. 8 b
LE VIEILLARD.
Brigue donc des Hérosla palme triomphale : 6+6 a
Imite dans sa course,aux monstres si fatale, 6+6 a
 Le vaillant fils d’Amphytrion. 8 b
LE JEUNE HOMME.
 On vit filer aux pieds d’Omphale 8 a
20  Celui qui dompta Géryon. 8 b
LE VIEILLARD.
 Suis Diane au regard austère. 8 c
LE JEUNE HOMME.
 Faut-il jusqu’au sein du mystère 8 c
 La suivre auprès d’Endymion ? 8 b
LE VIEILLARD.
Toi, que de dons trompeursla nature décore, 6+6 a
25 Écoute ; la raisoninspire mes discours ; 6+6 b
 Hippolyte, dès son aurore, 8 a
 Fuyait le culte des Amours. 8 b
LE JEUNE HOMME.
 Anacréon, dans ses vieux jours, 8 b
Sur son luth les chantait encore. 8 a
LE VIEILLARD.
 Crains qu’une ingrate
LE JEUNE HOMME.
30  Oh ! tu ne vis jamais 4+6 a
 Un cœur si pur,une vierge aussi belle ! 4+6 b
LE VIEILLARD.
 Tu n’as point vula beauté que j’aimais, 4+6 a
 Car, ô mon fils,jurant d’être fidèle, 4+6 b
 J’ai comme toijadis connu l’Amour, 4+6 a
35  Et son bandeaum’avait caché ses ailes, 4+6 b
 Pourquoi, grands Dieux !a-t-il fui sans retour, 4+6 a
 Ce temps si courtdes ardeurs éternelles ? 4+6 b
LE JEUNE HOMME.
Tu le vois, ô Vieillard,ton cœur songe toujours 6+6 a
 À ce Dieu qu’aujourd’hui j’adore ; 8 b
40  On n’est pas loin d’aimer encore 8 b
 Lorsqu’on regrette les amours. 8 a
LE VIEILLARD.
Non, je suis sage, hélas !va, crois-en ma tristesse. 6+6 a
 Sur les plaisirs de ta jeunesse 8 a
 Bientôt tu verseras des pleurs ; 8 b
45  Quelque jour viendront les douleurs… 8 b
LE JEUNE HOMME.
 Quelque jour viendra la sagesse. 8 a
mètre profils métriques : 8, 6+6, 4+6
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