Métrique en Ligne
a voyelle stable
er voyelle ambigüe
e "e" masculin
e "e" féminin
e "e" élidé
e "e" ignoré
e "e" écarté
12 longueur métrique
6-6 mètre
HUG_24/HUG1404
Victor HUGO
TOUTE LA LYRE
1888-1893
VI
LXI
Tous deux — est-ce à Tibur ?est-ce à Ville-d'Avray ? 6+6 a
Nous errions, et sa voixme disait :
— L'amour vrai 6+6 a
Craint le rapprochementvertigineux des bouches. 6+6 b
Respecte mes peurs. L'âmea des bonheurs farouches ; 6+6 b
5 Elle veut voir s'ouvrirl'éden, et refuser. 6+6 a
C'est assez d'un soupiret c'est trop d'un baiser. 6+6 a
La pudeur, c'est de l'ombre,et l'amour s'en augmente. 6+6 b
Ce que perd la mtresseest gagné par l'amante ; 6+6 b
Oublions cette chairque tu nommes beauté. 6+6 a
10 L'amour devient le cielsitôt le corps ôté. 6+6 a
Tu m'aimes, je t'adore.Eh bien ! soyons fidèles, 6+6 b
Purs, et contentons-nousd'un frémissement d'ailes. 6+6 b
Mon cœur en plein mystèreet ma vie en plein jour, 6+6 a
Je fais ce chaste rêve.Oh ! laisse mon amour 6+6 a
15 Se dresser dans mon âmeavec un front d'étoile ! 6+6 b
Il faut au cœur un songe,il faut au temple un voile. 6+6 b
Respecte-moi. Soyonsdes parfums, des rayons ! 6+6 a
Dans ce frais mois de maiqu'est-ce que nous voyons ? 6+6 a
La promiscuitédes âmes et des roses. 6+6 b
20 Anges, nous nous mêlonsà ces apothéoses. 6+6 b
Une honte sacréeest un divin flambeau. 6+6 a
Je t'aime. Un cœur sauvageet tendre est aussi beau 6+6 a
Qu'un ciel sombre éclairéde lueurs boales. — 6+6 b
Pendant qu'elle disaitces choses iales, 6+6 b
25 Dans le plus ténébreuxdu bois je regardais, 6+6 a
Sous un chêne étendantson ombre comme un dais, 6+6 a
Non pas quelque déesse,une Vénus de marbre, 6+6 b
Mais un bonhomme en boistaillé dans un tronc d'arbre, 6+6 b
Un antique magotriant à nos ébats, 6+6 a
30 Satyre aux yeux de boucqui me parlait tout bas 6+6 a
Avec sa large boucheeffroyable et vorace, 6+6 b
Comme si j'eusse étéce doux flâneur d'Horace : 6+6 b
« Jadis, j'étais un troncde figuier, bon à rien. 6+6 a
« — Oui-dà, dit un sculpteurpersan ou dorien, 6+6 a
35 « De ceux dont le génieau cabaret trébuche, 6+6 b
« Ferai-je un banc, ferai-jeun dieu, de cette bûche ? 6+6 b
« Il lui plut que je fusseun dieu. C'est bien. Je fus 6+6 a
« Priape, et je rêvaisous les arbres touffus. » 6+6 a
mètre profil métrique : 6+6
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