Métrique en Ligne
P = préposition
C = clitique
M = voyelle masculine
F = "e" féminin
| = césure
HUG_23/HUG1040
Victor HUGO
LES QUATRE VENTS DE L'ESPRIT
1881
III
LE LIVRE LYRIQUE
— LA DESTINÉE —
XVII
EN MARCHANT LE MATIN
Puisque là-bas s’entr’ouvre une porte vermeille, 6+6 a
Puisque l’aube blanchit le bord de l’horizon, 6+6 b
Pareille au serviteur qui le premier s’éveille 6+6 a
Et, sa lampe à la main, marche dans la maison, 6+6 b
5 Puisqu’un blême rayon argente la fontaine, 6+6 a
Puisqu’à travers les bois l’immense firmament 6+6 b
Jette une lueur pâle et calme que la plaine 6+6 a
Regarde vaguement, 6 b
Puisque le point du jour sur les monts vient d’éclore, 6+6 a
10 Je m’en vais dans les champs tristes, vivants et doux ; 6+6 b
Je voudrais bien savoir où l’on trouve une aurore 6+6 a
Pour cette sombre nuit que nous avons en nous ! 6+6 b
Que fait l’homme ? La vie est-elle une aventure ? 6+6 a
Que verra-t-on après et de l’autre côté ? 6+6 b
15 Tout frissonne. Est-ce à moi que tu parles, nature, 6+6 a
Dans cette obscurité ? 6 b
mètre profils métriques : 6, 6+6
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